La hausse des prix est un des indicateurs utilisés pour mesurer la santé du secteur immobilier dans une ville. De ce point de vue, selon une étude récente, les métropoles régionales ont été bien portantes, bien plus que les grandes villes françaises. Le bilan immobilier de l’année 2020 met l’accent sur le regain d’attractivité des villes telles que Nîmes, Rennes ou Montpellier. Les zones rurales ont inversé la tendance C’est un euphémisme que d’affirmer que 2020 aura été une année pas comme les autres, en particulier pour le marché immobilier. Au premier trimestre, tous les signes tendaient à penser que le marché allait être du même acabit que celui de l’année précédente. Jusqu’à ce mois de mars fatidique où tout s’est brutalement arrêté. ImportantAprès un premier confinement de près de deux mois, les attentes ont changé en termes d’immobilier. Et de ce bouleversement, ce sont les zones rurales qui en ont tiré profit. ImportantEn effet, le stress engendré par le confinement passé en appartements exigus a poussé les ménages à privilégier des biens plus spacieux. Dès lors, ceux situés en zones rurales ont regagné en popularité. Certes, il n’est pas question d’une flambée des prix, mais plutôt d’un gain en visibilité et surtout, une revalorisation presque inespérée du parc immobilier dans ces localités presque tombées dans l’oubli. Les métropoles régionales tirent leur épingle du jeu Les campagnes ne sont pas les seules à tirer du positif dans cette crise sanitaire qui perdure. Des villes, dites de second plan, telles que Nantes, Rennes, Montpellier ou encore Nîmes arrivent à tirer leur épingle du jeu, contrairement aux habituelles Marseille, Bordeaux, Lyon ou même Paris. ImportantEn effet, même à Paris, le marché marque le pas. La hausse des prix reste d’actualité, mais elle a été moins importante. Pour en avoir une certaine idée, pendant que Rennes, Nîmes et Nantes ont vu leur prix moyen bondir respectivement de +7,4 %, +6,2 % et +5 %, la capitale a dû se contenter d’une progression de +3,4 %. Toujours en guise de comparaison, l’envolée observée à Lyon et Bordeaux pendant cette année si particulière est respectivement de +1,5 % et +0,2 %. Enfin, en ce qui concerne l’investissement locatif, une ville se distingue : Rouen. Elle est intéressante de par la baisse du prix de son mètre carré (affiché désormais à 2 250 euros), de quoi espérer un retour sur investissement pouvant aller au-delà des 7 %.