Malgré le fait que la demande en matière de logement est souvent forte dans les grandes métropoles, ces dernières sont rarement garantes d’une bonne rentabilité locative. D’après une étude récente, les investisseurs gagneraient plus à se tourner vers les villes de second plan, à l’image de Saint-Étienne, Nancy ou Rouen. Les grandes métropoles comme Paris, Marseille ou Bordeaux présentent un rendement moindre. Saint-Étienne pourrait être la nouvelle destination phare pour les investisseurs Plusieurs spécialistes du marché immobilier, en particulier celui de la location, ont tenté d’évaluer la rentabilité des différentes villes de l’Hexagone afin d’aiguiller le choix de ceux qui souhaitent investir en locatif. Leur méthode de calcul n’étant pas exhaustive, les auteurs de l’étude précisent que les taux de rentabilité exprimés sont purement théoriques. ImportantToujours est-il que, selon leurs calculs, la ville de Saint-Étienne se démarque des autres avec une rentabilité nette supérieure à 4 % (4,10 % pour être précis). Juste après arrivent Nancy et Rouen, avec respectivement 2,71 % et 2,12 % de rendement moyen. Les grandes métropoles à la traîne Paris se retrouve beaucoup plus loin dans le classement avec une rentabilité de 1,71 %, soit moins de la moitié de ce qu’obtiendrait un bailleur en se positionnant sur le marché stéphanois. Concernant les autres grandes métropoles, Marseille est bien plus rentable que la capitale, avec un score de 1,96 %. Lille, quant à elle, promet un retour sur investissement de 1,91 %. Toujours selon la méthode de calcul, les taux de rentabilité à Lyon, Toulouse, Nantes et Bordeaux sont respectivement de 1,68 %, 1,51 %, 1,46 % et 1,38 %. Pour obtenir ces résultats, les auteurs de l’étude ont simulé l’acquisition et la mise en location d’un bien d’une valeur de 200 000 euros. Afin de calculer la rentabilité nette, il a fallu prendre en compte les prix du marché dans chacune des villes étudiées, le niveau du loyer, les différents impôts et taxes foncières ainsi que les éventuelles charges auxquelles pouvait être soumis l’investisseur (charges de copropriété, entretien…).