« Les Agences de Papa », agence immobilière entièrement dématérialisée, poursuit son développement et commence à être reconnue du grand public. Avec pour atout ses commissions très en deçà de celles de ses concurrents, l’agence devrait voir sa notoriété grandir un peu plus, maintenant qu’elle a intégré la place boursière Euronext. Une cotation en Bourse, c’est mieux que la publicité Le plus gros enjeu pour une start-up est de trouver le moyen de grandir le plus rapidement possible. Un objectif qui passe bien évidemment par le succès des produits et services proposés, mais aussi par une bonne visibilité. Jusque-là, l’agence se contentait de publicités poignantes, utilisant comme porte-drapeau le grand champion olympique Teddy Riner, entre autres. Aujourd'hui, elle souhaite passer à la vitesse supérieure et entreprend une opération qui non seulement lui assurera une plus grande notoriété, mais lui permettra également de trouver plus facilement de nouveaux investisseurs. ImportantEn effet, l’agence immobilière vient d’acter son entrée en Bourse, et ce, via Euronext. Désormais, l’agence digitale dispose de sa propre cotation sur Euronext Acces + Paris. Il s’agit d’une branche d’Euronext qui n’est pas soumise à la règlementation et qui est spécialement consacrée aux jeunes pousses et aux TPE/PME. Se faire accepter par la profession Pour tout nouveau venu, le plus dur est souvent de trouver sa place et de s’intégrer. Pour « Les Agences de Papa », la tâche est d’autant plus difficile, du fait qu’en plus de casser les codes, l’agence casse les prix. En étant dépourvue d’agence physique, elle présente effectivement des charges moins importantes que celles de ses homologues traditionnels. Cet avantage lui permet de proposer une tarification fixe, à savoir 2 000 euros par transaction, sans considération de la nature ou du prix du bien concerné. À titre de comparaison, les agences dites classiques prélèvent habituellement une commission d’environ 5 % de la valeur du bien. À ce tarif, il apparait logique que le déroulement d’une vente ne se passe pas vraiment comme à l’accoutumée. Si les potentiels acheteurs commencent par simuler un prêt immobilier en vue de trouver le bon financement, le vendeur, lui, est appelé à contribution et sera lui-même en charge des visites, à défaut d’une visite virtuelle. Cette stratégie plutôt agressive sur les prix suscite le courroux de nombreux acteurs du secteur. Nicolas Fratini, l’un des deux fondateurs de l’agence digitale, reconnait d’ailleurs que son agence a été exclue de nombreux salons de l’immobilier justement pour cette raison. Il espère ainsi que cette arrivée sur Euronext lui ouvrir de nouvelles portes.