Le moment semble propice pour se lancer dans un projet immobilier, et ce, malgré l’envolée des prix. En effet, en matière de financement, les conditions ne cessent de s’améliorer, du moins pour les meilleurs profils. Le taux d’emprunt moyen se situe à un niveau « plancher » jamais atteint auparavant alors que la durée de remboursement continue de s’allonger. Les banques restent sélectives Sur fond de crise sanitaire et économique, les banques n’ont pas desserré l’étau en ce qui concerne les conditions d’octroi de crédit. Avant la pandémie et les différents épisodes de confinement, l’apport personnel était facultatif et ne conditionnait pas l’obtention du prêt. Aujourd’hui, les organismes de crédit en ont fait de nouveau un critère prépondérant. Plus l’apport est conséquent, plus les emprunteurs ont des chances de voir leur dossier de demande être accepté. Important Selon les résultats d’une étude récente, le montant moyen de l’apport réclamé par les établissements bancaires est de 20 % supérieur à ce qu’ils demandaient en décembre 2019, c’est-à-dire avant l’apparition de la pandémie. Des crédits toujours abordables Toujours d’après les chiffres, le taux affiché au mois de mai dernier, à savoir 1,07 %, est tout simplement le taux le plus bas jamais enregistré. De plus, les établissements bancaires sont aujourd’hui plus enclins à prêter sur des délais plus longs (sans toutefois dépasser la limite fixée par le Haut conseil de stabilité financière ou HCSF qui est de 27 ans). Non seulement cet allongement de la durée de remboursement améliore la capacité d’emprunt des candidats à l’emprunt, mais en plus cela permet de réduire le taux d’effort. Important Désormais, plus de la moitié des crédits immobiliers – 56,5 % pour être précis – s’étalent sur 20 ans ou plus. À l’image des autres secteurs d’activité, l’immobilier a été touché par la crise sanitaire. Cependant, il fait partie de ceux qui s’en sont vite relevés. Après le premier confinement, les ménages se sont rués vers les agences immobilières en quête d’une maison avec un extérieur. Les observateurs ont d’abord pensé à un effet d’aubaine, mais plus d’une année plus tard, l’effervescence n’est pas retombée et les efforts des organismes de financement, notamment au niveau du taux d’emprunt, y sont pour beaucoup.