Lorsque le nombre de la population d’une région ou d’une ville s’accroît, la construction de logements neufs se trouve à la tête de la liste des priorités. Il importe en effet d’équilibrer l’offre et la demande, et de stabiliser les prix immobiliers afin de prévenir la formation d’une bulle spéculative. D’après l’explication d’Hippolyte d’Albis, directeur de recherche au CNRS et économiste universitaire, il existe une corrélation entre l’évolution démographique et celle du marché des logements. La croissance du nombre de ménages booste la demande Actuellement, de nombreux facteurs favorisent la multiplication du nombre des ménages (divorce, changement de métier ou mutation professionnelle, prolongation de l'espérance de vie, etc.), ce qui entraîne la hausse de la demande de logements Explique l’expert économique. Important Les prix immobiliers tendent ainsi à augmenter si l’offre n’arrive pas à suivre l’évolution de la demande. Et dans les grandes villes et certaines communes reconnues pour leur dynamisme économique, il est très difficile de trouver un logement à un prix abordable. Les ménages qui souhaitent accéder à la propriété peuvent néanmoins obtenir des financements en accord avec leurs besoins en se faisant accompagner par un courtier. Ce professionnel peut les aider dans la recherche de la solution la plus avantageuse, et aussi, dans la préparation du dossier de prêt. La situation pourrait être différente dans quelques années Compte tenu de la baisse de la natalité constante observée depuis quelques années, l’évolution démographique en France nous amène vers le vieillissement de la population. Ce phénomène va contribuer à la hausse du nombre des vendeurs sur le marché immobilier, et à terme, à la baisse des prix des logements. D’autre part, le nombre des décès va grimper dans quelques années, étant donné que les générations des Trente Glorieuses (baby-boomers), déjà avancées en âge, vont s’éteindre peu à peu. En 2017, le taux de mortalité a progressé de +1,5 % par rapport à 2016 (603 000 décès contre 594 000) et la tendance va sûrement s’amplifier pour les années à venir, même si l’âge moyen au décès augmente constamment depuis cinq décennies.