À l’entame du dernier trimestre 2019, le marché immobilier français confirme sa bonne santé. Selon les agents immobiliers, les chiffres dans l’ancien battent régulièrement leurs propres records. Le rythme des transactions est resté soutenu, y compris durant l’été grâce aux taux toujours faibles. Les prix sont également restés orientés à la hausse, avec toutefois une légère décélération au début de l’automne. Première pause après 9 mois d’euphorie sur le marché immobilier ancien Important Selon les notaires, « 1 020 000 ventes ont été réalisées en juillet, ce qui correspond à une progression des volumes de 7 % sur un an ». Ces professionnels ont même observé une activité soutenue dans leurs offices durant la période estivale, alors qu’habituellement, c’est un moment de pause sur le marché. Important Et le rythme ne devrait pas faiblir d’ici la fin de l’année, principalement grâce aux conditions de crédit exceptionnelles proposées à la plupart des profils d’emprunteurs, incluant les ménages jeunes et modestes. D’autres facteurs contribuent à ces excellentes performances : le dynamisme de l’emploi, une démographie moins atone, la confiance des ménages en hausse. Important De plus, la pierre reste le placement préféré des investisseurs, alors que les produits d’épargne sécurisés offrent un rendement moindre, et que les marchés financiers restent très volatils. Pause saisonnière pour les prix, mais les intentions d’achat explosent Important Les agents et courtiers immobiliers notent néanmoins un ralentissement saisonnier des prix en septembre après un été inédit. À Paris en particulier, après une croissance de 7,4 % depuis le 1er janvier, le prix du mètre carré stagne à 10 115 euros en moyenne au début du mois. Dans le reste de l’Île-de-France, la cadence reste soutenue du fait du déplacement des acheteurs qui ne parviennent plus à accéder au marché intra-muros. Important Dans les autres grandes villes tricolores, la tendance en termes de prix est à la stabilité. Tandis qu’à Nice et Bordeaux, ils accusent un repli modéré à (0,6 % et 0,1 %), à Rennes et Toulouse, le taux d’augmentation n’est que de 0,2 % et 0,5 % respectivement. Important Lyon fait exception avec une progression de 1 % en septembre qui porte le prix moyen du mètre carré à 4 501 euros alors que la moyenne nationale se situe à 2 614 euros, en hausse de 1,4 % sur les 3 premiers trimestres de 2019. Important Mais les spécialistes de l’immobilier excluent l’éventualité d’un retournement de marché. Alors que la demande explose, le stock de biens à vendre ne parvient pas à suivre dans la capitale, mais également dans les métropoles régionales comme Lille, Lyon, Montpellier, Nantes, Strasbourg ou Toulouse. Les vendeurs restent donc en position de force.