À l’image du marché immobilier lyonnais, celui de Villeurbanne connait un fort dynamisme. Tout comme à Lyon, les prix s’emballent dans la commune. Parallèlement, la cité enregistre une augmentation considérable du nombre de ses habitants, séduits par la qualité des installations publiques et des transports en commun. Un prix moyen au mètre carré avoisinant les 3 259 euros L’analyse des annonces publiées et des frais de notaire a fait apparaître que le prix de l’immobilier à Villeurbanne a bondi de +8,3 % en un an et de +13,3 % au cours des cinq dernières années. Certains quartiers connaissent une hausse plus importante. Ainsi, Charpennes-Charmettes, qui profite largement de sa proximité avec le 6e Arrondissement de Lyon, affiche un prix moyen de 3 450 euros au mètre carré, soit une progression de +12,3 % en un an. Important Avec la forte demande dans le neuf, les biens disponibles se raréfient et les acheteurs préfèrent alors se tourner vers les petites surfaces de moins de 300 000 euros, notamment dans les quartiers de Maisons-Neuves. Pour juguler la hausse des prix, la ville de Villeurbanne envisage la construction de 900 logements accompagnés de surfaces commerciales dans le cadre du projet Gratte-Ciel Centre. Villeurbanne : une opportunité pour les investisseurs Selon l’analyse de plusieurs réseaux de courtage en immobilier, Villeurbanne représente une opportunité à saisir pour les investisseurs. Ceux-ci peuvent ainsi s’orienter vers les quartiers de Carré-de-Soie, de Zola ou encore de Grandclément où les prix sont bien moins élevés qu’à Charpennes-Charmettes par exemple. Important La rentabilité moyenne des biens immobiliers de Villeurbanne tourne autour de 4,7 %. Pour les acquéreurs qui souhaitent investir dans le neuf, les professionnels tablent sur un rendement oscillant entre 2,8 % et 3,8 %. Comme la ville est éligible au dispositif Pinel, l’amortissement de l’investissement est plus aisé. Villeurbanne puise son dynamisme immobilier dans la qualité de ses infrastructures. Les 20 000 habitants gagnés en une vingtaine d’années ont en effet été attirés par la densité du réseau de transports publics. Le manque de biens à vendre à Lyon a également orienté les acheteurs vers la cité périphérique.