Tous les médias spécialisés dans le marché immobilier le répétaient depuis quelques années maintenant, le prix à Paris connait une hausse constante. Brisant record après record, la Ville Lumière va vraisemblablement coiffer au poteau la capitale du Royaume-Uni dans le classement des villes les plus chères d’Europe en matière d’immobilier de luxe. Les spécialistes voient cet évènement arriver d’ici 2022. Les tendances s’inversent Pour le moment, Londres est bien installée en haut du classement. Mais ces derniers temps, le prix moyen dans l’immobilier de luxe est sur une pente glissante. Les causes de cette baisse ne sont pas formellement identifiées, mais force est de constater que l’an dernier, par rapport à l’année d’avant, le prix moyen du mètre carré a reculé de -2,3 % dans les quartiers les plus huppés de la capitale britannique. Important Au même moment, à Paris, l’envolée des prix n’est pas près de s’arrêter. Si les tendances se poursuivent, la capitale française supplantera Londres avant 2022. Pour rappel, le prix moyen au mètre carré vient de dépasser le seuil symbolique des 10 000 euros dans la Ville Lumière. Chez son homologue d’outre-Manche par contre, le prix avoisinait depuis un certain temps les 15 000 euros/m2. Londres restera la capitale mondiale de la finance ImportantPour autant, Paris a peu de chances de ravir à Londres son statut de capitale mondiale de la finance. La faute notamment à l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI). Cette taxe constitue un obstacle rédhibitoire pour les banquiers d’affaires et autres investisseurs qui souhaitent s’implanter dans la capitale française. Par conséquent, rares sont les riches personnalités issues du domaine de la finance à effectuer une simulation de crédit immobilier afin de s’y établir, alors qu’ils sont les clients naturels de l’immobilier haut de gamme. Le régime fiscal en vigueur dans l’Hexagone n’encourage pas non plus les familles fortunées à y élire domicile et à y lancer des activités. Celles-ci trouvent beaucoup plus intéressant de se tourner vers d’autres capitales européennes, telles qu’Amsterdam ou Genève, qui disposent d’une fiscalité beaucoup moins contraignante.