Le crédit immobilier « bon marché » ne risque pas encore de disparaître au cours des mois à venir. Mais les porteurs de projets s’empressent de réaliser les leurs, allant jusqu’à accepter de s’endetter un peu plus et sur une durée plus longue. De leur côté, les banques continuent d’assouplir leurs conditions pour attirer les emprunteurs. Les investisseurs du locatif profitent d’un contexte favorable Les taux bas pratiqués par les banques sur les prêts immobiliers constituent un excellent moteur pour l’investissement locatif. Afin de mettre toutes les chances de leur côté, les investisseurs empruntent des sommes plus importantes et s’endettent sur une plus longue durée. ImportantD’après une étude récente menée par un professionnel du secteur, le montant moyen emprunté par les porteurs de projets a connu une hausse de 6,6 % entre le troisième trimestre 2018 et celui de 2019. Ils ont également consenti à rallonger la durée de remboursement de leur dette dans le but d’amoindrir les mensualités. Ainsi, toujours sur la même période, la durée moyenne négociée s’est accrue de 4 mois. Le primo accédant avec une bonne situation financière reste la cible idéale Malgré l’intérêt des investisseurs, les banques n’oublient pas leur objectif premier, à savoir développer un partenariat avec un primo accédant présentant un niveau de revenus satisfaisant et, si possible, une situation professionnelle stable. ImportantEn effet, le marché actuel de l’immobilier est porté essentiellement par ce type de profil, lequel se voit accorder les meilleures conditions d’emprunt. Et la stratégie des banques semble avoir fait mouche puisqu’à l’image des investisseurs en locatif, les primo accédants ont accepté une échéance plus lointaine pour leur prêt. Important3 primo accédants sur 4 ont signé pour un prêt allant sur 25 ans ou plus. Pour bénéficier des meilleurs taux, le primo accédant doit désormais présenter un revenu supérieur ou égal à 44 100 euros (1,4 % de plus qu’au troisième trimestre 2018), être un cadre supérieur et détenir un contrat de travail à durée indéterminée. Les secundo accédants se montrent également plus actifs Les taux bas ne motivent pas que ceux qui accèdent à la propriété pour la première fois. Ceux qui sont à la recherche de leur résidence secondaire se sont également montrés très actifs. Le montant moyen de leurs emprunts a aussi connu une augmentation de 6,7 % par rapport à l’année dernière à la même période.