Le marché de l’immobilier logistique français n’a actuellement rien à envier à celui de l’immobilier résidentiel. D’après les résultats de l’analyse du secteur par un cabinet spécialiste du domaine, il affiche une parfaite santé. De janvier à septembre 2019, le volume de ventes conclues a augmenté de moitié et les sommes investies dans l’immobilier logistique ont enregistré une hausse de +21 % en rythme annuel. Hausse du niveau de la demande placée Toujours d’après les chiffres issus de l’étude, en référence aux niveaux moyens établis entre 2014 et 2019, le niveau de la demande placée à la fin du troisième trimestre de cette année a progressé de +11 %. En ce qui concerne l’offre, le numéro un du cabinet Arthur Lloyd indique une stagnation en région francilienne ainsi qu’à Marseille et à Lyon. En revanche, le nombre de biens de cette catégorie proposés en location ou en vente ne cesse de croître dans les Hauts-de-France avec des surfaces pouvant atteindre les 605 000 m². ImportantCette situation pourrait perdurer au cours des prochains mois étant donné que l’État instaure depuis fin juillet le principe de zéro artificialisation du sol à court terme. Les acquisitions se multiplient dans l’Hexagone La bonne santé du secteur s’affiche surtout dans la partie occidentale de la France. ImportantLe montant total investi dans ces biens se chiffre à plus de 2 milliards d’euros, soit une hausse de plus de +20 % sur douze mois. D’ailleurs, pour amortir plus rapidement le crédit souscrit pour l’acquisition des biens, le moment est propice pour renégocier prêt immobilier : le taux d’intérêt chute et les conditions d’emprunt sont avantageuses. Les investisseurs, en majeure partie des Français, sont encouragés par un taux de rendement prime avoisinant les 4,50 %. La forte progression de ce dernier est due au manque de produits disponibles, en particulier pour la stratégie d’investissement CORE. Le marché commence également à attirer de plus en plus d’investisseurs étrangers en provenance du Royaume-Uni et de l’Allemagne. Le directeur de service investissement du cabinet table en outre sur une augmentation constante du nombre de transactions de portefeuilles français et européens. Leur volume total pourrait atteindre 3,7 milliards d’euros d’ici la fin de cette année.