Un nouveau type d’offre de crédit immobilier commercialisé par deux grandes banques françaises suscite l’ire des courtiers et des sites comparateurs. Une simulation effectuée par un spécialiste de la comparaison des assurances crédit a en effet démontré que le prêt à taux lissé occasionne des surcoûts. Un surcoût évident par rapport à un prêt classique Le prêt à taux lissé proposé par la Caisse d’Épargne et la Banque Populaire provoque la colère des courtiers immobiliers, et plus particulièrement un expert dans la comparaison des coûts d’assurance crédit. D’après les analyses de cette plate-forme spécialisée, un crédit à taux lissé occasionne un surcoût important pour le client. Important Ainsi, pour 250 000 euros empruntés sur 25 ans à un taux de 1,05 %, la différence de coût est de 16 000 euros en plus si l’emprunteur désire effectuer un remboursement anticipé au bout de 8 ans. Le prêt à taux lissé est un type de crédit qui réunit en une seule mensualité le remboursement de l’échéance et le coût de l’assurance. Les banques avancent ainsi l’argument de la simplicité pour séduire leur clientèle. Or, en réalité, si le coût du remboursement est identique, la priorité est accordée au remboursement de l’assurance. Prêt à taux lissé : un mécanisme plus difficile à décrypter Si la Caisse d’Épargne réfute les chiffres avancés par le spécialiste, il ne dément pas le surcoût d’un prêt à taux lissé. En fait, le réel problème se pose dans le décryptage de la mensualité uniformisée. Important Dans la pratique, le remboursement de l’assurance est priorisé avec une proportion qui baisse progressivement au fil des échéances. A contrario, le taux d’intérêt augmente petit à petit pour maintenir la mensualité identique. En raison de la complexité du montage, il est plus difficile pour un emprunteur d’évaluer avec précision le coût de son assurance, de faire jouer la concurrence et donc de changer d’assureur une fois par an. Le courtier affirme ainsi que Ce système a pour objectif de compenser le taux particulièrement bas qui s’applique aujourd’hui aux crédits.