La réputation de Paris lui vaut de figurer parmi les villes les plus convoitées du monde. Outre les Français qui sont intéressés par l’achat d’un logement dans la capitale, les étrangers sont aussi nombreux à vouloir y élire domicile ou à y chercher un pied-à-terre. Les Chinois sont actuellement les représentants d’autres pays les plus actifs sur le marché immobilier français. La Petite Couronne comme secteur de prédilection Parler d’une future invasion serait faire preuve d’exagération, mais une étude récente menée par des professionnels du secteur montre que les Chinois sont de plus en plus nombreux à faire l’acquisition de logements en région parisienne. La Petite Couronne attire particulièrement les étrangers. 17 % des achats dans cette zone concernent des non-Français, dont une majorité de Chinois. Ces derniers arrivent en tête du classement devant les Portugais (2e) et les Roumains (3e). Curieusement, les Italiens sont absents de ce podium, alors qu’ils étaient pendant longtemps les étrangers les plus présents dans la capitale française et en région Ile-de-France. Tous types de logements et toutes nationalités confondus, 11,3 % des transactions immobilières dans la Petite Couronne ont été effectués par des étrangers. Et ils ne sont pas moins actifs en Grande Couronne (9,3 %) qu'au sein même de la Cité des lumières (7,9 %). Les Chinois arrivent en masse Depuis 2018 qui coïncide avec la « fin de règne » des Italiens sur la capitale française, les Américains ont été les étrangers les plus présents en région francilienne. Mais la donne pourrait vite changer. D’après les résultats de l’étude évoquée précédemment relative aux transactions des 3 premiers mois de cette année, 14 % des achats réalisés par des étrangers concernent des investisseurs chinois. À noter : le recours aux services d’un courtier immobilier est courant pour dénicher des résidences en vente si possible dans les IIIe et XIIIe arrondissements. Selon un observateur, si les Chinois, à l’instar des Portugais et des Roumains, ont pu ainsi tirer leur épingle du jeu, c’est que, contrairement aux acquéreurs français et autres étrangers, ils procèdent eux-mêmes aux travaux de rénovation ou de réaménagement. Ce qui permet de réaliser des économies et, donc, de faire une plus grosse offre aux vendeurs.