En matière de crédit immobilier, les pays européens n’appliquent pas toujours les mêmes conditions de prêt. Les Français et les Danois peuvent s’estimer chanceux de pouvoir concrétiser « facilement » leur projet d’acquisition. Parce que pour les citoyens de l’Est de l’Europe, emprunter pour s’offrir un toit relève d’un parcours du combattant, avec d’énormes efforts financiers à prévoir. Pour les Polonais et les Russes, emprunter est loin d’être facile En Europe de l’Est et, plus particulièrement, du côté de la Pologne et de la Russie, acquérir une résidence principale à crédit n’est pas chose aisée, bien au contraire. Il suffit pour les candidats à la propriété d’effectuer une simulation de prêt immobilier pour se rendre compte du coût élevé d’un crédit sur le long terme. Même si les taux varient en fonction de la durée du prêt, ceux appliqués en Europe de l’Est sont nettement au-dessus de ceux qui sont proposés en France ou au Danemark. Important Le taux moyen est actuellement à un niveau historiquement bas pour les Français (à peine au-dessus de 1 %) alors que pour leurs citoyens polonais, un crédit immobilier est assorti d’un taux moyen de 4,4 %. Les Italiens et les Britanniques sont à peine mieux servis, puisqu’ils doivent faire face à un taux moyen supérieur à 2 %. À ce jour, le taux moyen le moins élevé est enregistré au Danemark. À l’instar des banques françaises, les établissements bancaires de ce pays ont décidé de gâter leurs clients, non seulement en leur proposant des taux bas, mais également en assouplissant les conditions d’octroi de prêt. Le salaire moyen joue également un rôle prépondérant dans la capacité d’emprunt Outre les banques conciliantes, l’emprunteur français présente un avantage important par rapport à la plupart de ses voisins européens : il dispose d’un revenu régulier et plus conséquent. Le salaire moyen d’un ménage français s’élève à un peu plus de 2 200 euros par mois, tandis qu’un travailleur portugais perçoit environ 846 euros mensuels. Et qu’en est-il du prix ? Côté prix, l’acheteur français semble légèrement désavantagé. Malgré tout, le prix élevé est vite compensé par la faiblesse des taux des crédits immobiliers. Paris et Londres restent les capitales les plus chères du Vieux Continent. À titre de comparaison, pour une superficie égale, le même type de logement peut coûter deux fois plus cher à Paris qu’à Berlin.