Les banques limiteront désormais leurs partenariats avec les courtiers immobiliers

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 23 janvier 2019 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mercredi 23 janvier 2019 11:23 par la Rédaction Meilleurtaux

Depuis le mois de décembre 2018, plusieurs grands établissements bancaires ont annoncé leur décision de mettre prochainement un terme à de nombreux partenariats avec les courtiers en immobilier. Les activités de ces derniers s’étaient fortement développées avec la croissance constante du secteur. Néanmoins, il semble que les périodes fastes pour ces professionnels touchent à leur fin.

L’intermédiaire entre la banque et l’emprunteur

Le courtier immobilier a été un acteur essentiel pour le marché des prêts immobilier au cours de la dernière décennie.

Au départ, les banques n’avaient pas caché leur réticence à travailler avec ces intermédiaires. Mais avec l’essor du secteur, elles ont fait évoluer leur stratégie et ont commencé à avoir recours à leurs services.

Leurs prestations permettaient en effet un gain de temps appréciable, entre autres avantages.

L’activité de courtage n’a donc cessé de croître depuis 10 ans et une grande variété d’acteurs interviennent dorénavant dans ce secteur.

Selon les derniers recensements de l’Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (Orias), ils sont au total 6 669 à exercer cette profession.

Important Leur nombre pourrait bientôt se retrouver drastiquement diminué au vu des récentes déclarations de plusieurs grandes banques.

Une sélection plus pointue des partenariats

Certains établissements bancaires comme la Caisse d’épargne ont déjà commencé à réduire le nombre de prestataires en courtage immobilier avec lesquels ils collaborent. D’autres ont également annoncé leurs intentions de le faire.

En résumé, les banques souhaitent faire le tri et conserver les contrats avec les courtiers les plus sérieux, qui disposent de solides garanties et d’un service juridique en interne.

Avec l’évolution des technologies, les échanges de données et d’information se font quasiment exclusivement par internet.

Il faut donc que les critères de sélection et de tri des dossiers soient stricts et que des contrôles approfondis soient menés, ce qui n’est pas le cas pour tous les courtiers.

Il est ainsi fort probable que le nombre d’acteurs en courtage immobilier diminue de façon importante dans les prochaines années et que l’activité se concentre entre les mains de quelques-uns.

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La rédaction Meilleurtaux