L’Association nationale des agents immobiliers des États-Unis a récemment fait paraître les statistiques de novembre concernant l’évolution du marché immobilier américain, notamment dans le secteur de la vente de logements. Les chiffres publiés laissent voir un recul notable de l’activité avec une diminution de -7 % des transactions, en rythme annuel. Une tendance contraire à la prévision des analystes Si les analystes s’attendaient à une légère hausse (+0,5 %) pour le mois de novembre, la situation a été bien différente. La tendance au repli des promesses de vente, déjà constatée au début du dernier trimestre 2018, n’a fait que se confirmer. Malgré un niveau bas des avant-contrats, les experts espèrent toujours un rebond. Pour Lawrence Yun, économiste de la NAR, « La situation n’est pas encore alarmante et pourrait même mener à une croissance solide du marché immobilier à long terme ». Lawrence Yun Par ailleurs, ce spécialiste affirme que « L’impasse budgétaire entraînant la fermeture provisoire des services administratifs dans certaines régions contribue au ralentissement du secteur ». Lawrence Yun Si ce phénomène connu sous l’appellation de « shutdown » perdure, les ventes de biens immobiliers chuteraient sûrement. Important Les acquéreurs qui risquent de se retrouver face à des bureaux clos lors de la réalisation des formalités diverses relatives à la transaction choisiront simplement d’annuler leur projet. Il en sera ainsi dans les zones fortement exposées aux inondations où les acheteurs seront dans l’impossibilité de souscrire une assurance contre les dégâts causés par une montée des eaux. L’année 2018 a été marquée par le fléchissement des ventes Contrairement au marché de l’emploi qui a enregistré une croissance significative en 2018, celui de l’immobilier a stagné, voire régressé. Les ventes ont certes progressé dans le nord-est, mais la tendance a été notamment à la baisse dans le sud, l’ouest et le Midwest. Important Cette situation fait partie des conséquences de la hausse des prix des logements dans les 20 plus grandes villes des États-Unis. En effet, sur un an, ceux-ci ont augmenté de +5 %. Le recul du nombre des signatures de contrats de vente touche également les reventes de biens à usage d’habitation. Représentant près de 90 % des transactions sur le marché immobilier américain, elles ont diminué de -7 % sur un an.