Ceux qui n’ont pas concrétisé leur projet immobilier un peu plus tôt dans l’année ont-ils laissé passer leur chance de bénéficier des meilleures conditions de prêt ? Il semblerait que oui, parce que les banques sont nombreuses à augmenter leurs taux. Leur objectif est désormais de gagner en rentabilité, plus qu’en volume de crédits octroyés. Une légère hausse pour améliorer la rentabilité Si l’aspirant à la propriété souscrit un crédit immobilier maintenant, il a de grandes chances de se heurter au durcissement des conditions de la part de l’organisme de financement. Important En effet, la plupart des banques ont rempli leurs objectifs de production annuelle de crédits immobiliers. Ainsi, la conquête de nouveaux emprunteurs est devenue secondaire. Pour l’heure, la mission consiste à accroître les revenus et cela passe, entre autres, par la hausse des taux. Même les meilleurs profils, qui ont été longtemps choyés, ne sont pas épargnés par ce durcissement soudain. À noter toutefois qu’avec 10 points de base supplémentaires, la révision opérée n’est pas bien spectaculaire. Désormais, le taux standard pour un prêt sur 20 ans est de 1,25 %. Outre le taux, les banques redéfinissent également le niveau de l’apport personnel, n’hésitant pas à recaler les emprunteurs, dont la participation financière au projet est jugée insuffisante. Les conditions regagneront en souplesse l’année prochaine Les observateurs sont, en majorité, convaincus que cette hausse ne deviendra pas une tendance pour l’année prochaine. En effet, le début d’exercice sera pour les banques l’occasion de se fixer de nouveaux objectifs et un volume conséquent de crédits octroyés fera surement partie des priorités. Par ailleurs, les banques continueront à être sous la pression de la Banque centrale européenne (BCE) qui semble ne pas vouloir changer de politique concernant les taux bas. Avec le changement de direction qui s’est opéré au sein de l’instance, les banques espèrent une remontée des taux. Important Une augmentation de 10 à 30 points de base maintiendrait le taux à un niveau intéressant pour les bons profils et permettrait aux organismes de crédit d’exclure certains dossiers de candidature jugés risqués. Pour ces derniers, la situation n’est pas désespérée puisqu’avec la nouvelle année à venir, la conjoncture pourrait faire en sorte que les banques se montrent de nouveau conciliantes.