Hausse continue de la dette mondiale, l’IIF tire la sonnette d’alarme

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 2 décembre 2019 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le lundi 2 décembre 2019 10:09 par la Rédaction Meilleurtaux

L’encours de la dette mondiale s’élève actuellement à 250 000 milliards d’euros, et ce chiffre ne cesse de grimper avec une hausse estimée à +4,7 % pour 2019. Selon l’IIF (Institut international de finance), la progression de l’endettement est préoccupante étant donné que l’évolution du PIB mondial ne dépassera pas les +3,2 % pour cette année, d’autant plus que le rythme se maintient, favorisé par la faiblesse des taux d’emprunt.

Les pays développés sont les premiers responsables de cette hausse

L’étude de l’IIF a fait état d’une croissance rapide du taux d’endettement des pays de la zone euro. D’après les constats des experts financiers, cette hausse sensible est portée par l’envolée des dettes publiques de certains pays, comme l’Espagne, l’Italie et... la France.

Le FMI a d’ailleurs exprimé son inquiétude à propos du niveau de la dette publique française et du risque qui pèse sur l’économie du pays à moyen et à long terme.

L’institut a toutefois souligné que

« 60 % Des emprunts accordés durant le premier semestre 2019 sont détenus par les États-Unis et la Chine ».

En effet, la dette publique américaine atteint 23 000 milliards de dollars au mois d’octobre 2019, une somme gigantesque comparée à la dette de l’État français enregistrée à la fin du troisième trimestre (2 600 milliards de dollars). Quant à la Chine, sa dette globale, constituée en partie par des crédits d’entreprise, correspond à 155 % du PIB.

Risques plus élevés pour les pays émergents

Certes, la situation reste critique pour les pays de la zone euro, les États-Unis et la Chine, mais l’IIF a tenu à préciser que

« Les pays émergents seraient plus vulnérables en cas de récession ».

Parmi les pays les plus exposés aux risques, l’Italie et le Liban arrivent à la première place du fait de leurs énormes dettes.

Viennent ensuite le Brésil, l’Argentine, la Grèce et l’Afrique du Sud (le niveau d’endettement ne cesse d’y augmenter ces derniers temps).

Au total, l’endettement des pays émergents représente 220 % du PIB, selon les chiffres de l’Institut international de finance.

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