Les ménages qui envisagent d’acheter un bien immobilier dans un avenir proche peuvent se réjouir, des décotes supplémentaires des taux d’intérêt sont attendues au cours des prochaines semaines. Selon les professionnels du marché, de nouveaux records pourraient être battus d’ici le début du deuxième semestre, permettant de compenser l’envolée des prix dans les grandes villes. Un mouvement baissier qui devrait se poursuivre Important D’après les courtiers crédit immobilier, les meilleurs profils d’emprunteurs peuvent actuellement négocier des taux d’intérêt de 1 % en moyenne, légèrement au-dessus des seuils enregistrés en octobre 2016. Le mouvement baissier devrait se poursuivre. D’une part, la Banque Centrale Européenne (BCE) maintient sa politique monétaire accommodante. D’autre part, les objectifs commerciaux des banques restent élevés. D’ici l’été, les taux devraient se situer à environ 0,5 % et 0,80 % respectivement sur 15 et 20 ans. Important Pour le mois d’avril, les barèmes des banques affichent des tarifs inédits sur 25 ans, entre 1 % et 1,10 %. Cette durée devient de plus en plus courante pour préserver le pouvoir d’achat des ménages modestes dans un contexte de flambée des prix des biens, en particulier dans les grandes villes, sans compter la réduction des aides publiques à l’accession. Des taux bas pour maintenir le dynamisme du marché En effet, depuis le 1er janvier 2018, l’APL Accession a disparu, tandis que le prêt à taux zéro a subi un coup de rabot. Quant aux prix, la moyenne nationale a augmenté de 2,7 % par rapport à 2018 d’après les chiffres du réseau d’agences immobilières Century 21. Important La capitale fait exception, le cap des 10 000 euros par mètre carré ayant été franchi dans plusieurs quartiers depuis le début de l’année. Sur un an, la progression des prix atteint 8 %, et au cours de la décennie écoulée, le taux de hausse est supérieur à 60 %. Ces conditions expliquent la diminution de 2,6 % des transactions observée par le réseau sur un an à Paris. Ailleurs, la faiblesse des taux d’intérêt permet de préserver le dynamisme de l’activité, en progression de 9,8 % sur la période janvier-février-mars par rapport aux trois premiers mois de 2018.