Les aspirants à la propriété se heurtent actuellement à une drôle de situation. Les conditions de prêt n’ont jamais été aussi favorables et beaucoup s’accordent à dire que le moment est idéal pour acheter. Mais l’insuffisance de l’offre pose problème, et les rares biens sur le marché ne correspondent pas toujours aux attentes des acquéreurs. Le manque de vendeurs contraint les acheteurs à faire des concessions Avec une capacité d’emprunt accru grâce aux efforts fournis par les banques, les acquéreurs potentiels ne se soucient presque plus du financement de leur projet immobilier. Désormais, leur principale préoccupation est de trouver un bien qui leur convient, répondant à leurs besoins et situé dans une localité de leur choix. Mais la réalité du marché ne permet que très rarement à ces critères d’être remplis à la fois. Les ambitions doivent alors être revues à la baisse. Et soit les acheteurs acceptent d’acheter un logement plus petit, soit ils se contentent d’une zone plus ou moins éloignée du secteur initialement visé. Selon les statistiques, 73 % des acquéreurs potentiels ne sont pas satisfaits des biens qui leur sont proposés. Ce manque de choix est directement relié à l’insuffisance de l’offre puisqu’actuellement, le ratio vendeur/acheteur est de 1 pour 1,5. La différence peut paraître minime, mais à l’échelle nationale, elle se fait grandement ressentir par les aspirants à la propriété. Même chers, les logements à Paris se vendent rapidement Pour vivre à Paris, il faut y mettre le prix. Le constat est toujours aussi vrai, mais en plus du prix, les acquéreurs doivent également faire preuve de promptitude et de ténacité. Et ceci concerne toute la région Île-de-France, pas uniquement la capitale. Les logements mis en vente ne restent jamais bien longtemps sur le marché, à la grande joie des vendeurs. Et compte tenu de la demande élevée et de l’offre réduite, les marges de négociation s’amoindrissent et les prix grimpent rapidement. Malgré cela, le nombre de transactions conclues continue d’évoluer positivement. Même si le prix est jugé exorbitant, 40 % de ceux qui projettent d’habiter en Île-de-France pensent qu’il serait judicieux d’acheter maintenant, anticipant une autre flambée dans les 6 mois à venir.