Début mars, lors de la 26ème édition de son Observatoire des taux, Meilleurtaux a proposé un état des lieux des conditions de financement. En mars 2018, les taux de prêt se maintiennent à des niveaux historiquement bas. Une bonne nouvelle pour les emprunteurs. Et les prévisions du courtier laissent penser que, si hausse il y a, elle sera limitée. Les politiques commerciales des banques restant offensives en ce début d’année. Pas de hausse pour l’instant. Cette phrase peut résumer notre dernier Observatoire des taux. Lors de la 26ème édition, nous avons pris le pouls du marché immobilier. Les taux bancaires se maintiennent à des niveaux historiquement bas et la demande est encore là. Nous notons d’ailleurs une progression des intentions d’achat de +10%. Toutefois, la pression sur les prix a des conséquences sur les passages à l’acte. Nous constatons effectivement de l’intérêt de la part des emprunteurs mais une baisse de 13% des compromis signés par rapport à la même période l’année dernière. Le marché ralentit progressivement. Depuis septembre 2017, en raison de la hausse des prix le pouvoir d’achat a diminué dans les grandes villes. Néanmoins, la faiblesse des taux solvabilise beaucoup d’acquéreurs Maël Bernier, Directrice de la communication de Meilleurtaux. A quel niveau se situent les taux d’emprunt en mars 2018 ? C’est sans doute l’information à retenir en ce début d’année si vous avez un projet immobilier. Même si les barèmes des banques affichent : Il est possible d’obtenir un meilleur taux en négociant. Des décotes sont appliquées en fonction des profils. Et c’est encore plus visible dans les villes moyennes où nous notons des records de négociations car la demande y est moins importante que dans les grandes villes. La capacité d’emprunt est toujours élevée Même si la capacité d’emprunt n’a presque jamais été aussi élevée, selon Maël Bernier qui indique que le coût du crédit a été divisé par plus de 2 en 5 ans et par 3,5 en 10 ans, les Français sont hésitants en ce début d’année. Les conditions pour se financer restent toutefois favorables. En février 2018, avec un taux de 1,65% sur 20 ans pour un emprunt de 200 000 euros, la mensualité était de 979 euros contre 1353 euros en octobre 2008 avec un taux de 5,30%. Le montant total des intérêts était alors de 124 784 euros contre 34 948 euros en février 2018 selon nos calculs. Le montant empruntable a donc augmenté, passant de 147 789 euros en 2008 à 201 424 euros en 2018. De plus, les revenus nécessaires ont baissé de 3 0% entre 2008 et 2018 à iso emprunt. S’il fallait gagner 4000€ nets/mois en 2008 pour emprunter 200 000€ sur 20 ans, il est possible d’emprunter la même somme avec un peu moins de 3000€ nets par mois, les taux étant passés de 5,40% à 1,65% actuellement.Et si les prix ont évidemment progressé dans la très grande majorité du territoire, il n’en demeure pas moins que la surface finançable reste confortable voire très confortable dans beaucoup de villes en régions Maël Bernier. Classement du pouvoir d’achat dans les grandes villes Saint Etienne (143m²), Le Havre (104 m²), Le Mans (103m²), Nîmes (94m²), Angers (93m²), Reims et Toulon (83m²), Dijon (81m²), Grenoble (77m²), Marseille (69m²), Montpellier (68m²), Toulouse (66m²), Rennes (65m²), Lille (62m²), Nantes et Strasbourg (59m²), Nice (47m²), Bordeaux et Lyon (46m²), Paris (21m²). Classement réalisé sur la base des prix SeLoger et des taux relevés sur Meilleurtaux.