Selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA, les taux immobiliers étaient de 1,47 % en avril et 1,46 % en mai. La concurrence entre les banques a permis de les maintenir à un niveau particulièrement bas. Pour gagner des clients, ces dernières misent désormais sur les ménages modestes en leur proposant des conditions de financement encore plus avantageuses. Les ménages aux revenus modestes profitent de taux et conditions avantageux Important La réduction des aides de l’État destinées à faciliter l’achat de logement a fortement pénalisé les primo-accédants et les ménages modestes. Ajoutée à cela, la hausse constante des prix diminue encore plus leurs possibilités d’investissement, malgré les taux des crédits qui restent abordables. Le marché des crédits immobiliers en subit également les effets de sorte que les banques n’ont pas réussi à atteindre leurs objectifs pour le premier semestre 2018. Pour compenser, et surtout pour gagner des clients, elles se sont tournées vers les ménages aux maigres revenus. D’ailleurs, cette catégorie d’emprunteurs représente un segment non négligeable et constitue les plus gros consommateurs de crédit immobilier depuis la fin de l’année dernière. Les établissements bancaires leur proposent ainsi des offres particulièrement alléchantes alliant un taux bas et un délai de remboursement plus étalé dans le temps. Les prêts à très long terme sont de nouveau disponibles, la durée moyenne étant de 224 mois (19 ans). Les taux proches de leur plancher historique Les taux du crédit immobilier ne sont plus très loin de leur niveau le plus bas historiquement. Ils étaient à 1,28 % la fin novembre 2016. Important Après avoir entamé une reprise au début de cette année, ils ont recommencé à dégringoler à partir de la fin du premier trimestre 2018 pour s’établir autour de 1,46 % en mai. La guerre des prix à laquelle se livrent les banques et les organismes de prêt contribue également à contenir leur hausse. Les taux d’intérêt réels sont aussi à leur niveau le plus bas de ces vingt dernières années Observatoire L’accélération de l’inflation et les taux moindres sont à l’origine de cette situation.