L’année 2018 du marché immobilier français a été caractérisée par le déséquilibre parfois flagrant entre l’offre et la demande. En effet, dans de nombreuses zones, le nombre de biens proposés à la vente tend à diminuer, mais les acheteurs sont décidés à mener à terme leurs projets en profitant des conditions de crédits avantageuses accordées par les banques. Tout le monde s’attend à la hausse des taux dans les prochains mois Une analyse du marché effectuée par des experts immobiliers a permis de constater que le volume des ventes est resté stable tout au long de 2018. Important Les mouvements du marché s’inscrivent dans la continuité des deux précédentes années : malgré une remontée des prix (régulière mais modérée), le délai de vente médian poursuit sa baisse dans la plupart des grandes villes. Même si tout le monde ou presque (courtiers, professionnels et acheteurs potentiels) s’attend à la hausse des taux du prêt immobilier dans les six prochains mois, tous les indicateurs montrent que le marché va garder son dynamisme, au moins durant le premier semestre 2019. Possible renversement de la situation en 2019 D’après une étude réalisée par un professionnel du secteur, 3,5 millions de personnes souhaitent acquérir un bien dans les douze prochains mois, alors que le nombre de vendeurs potentiels se limite à 2 millions. Important Le surplus de demandes par rapport à l’offre favorise la hausse des prix, mais la faiblesse des taux d’intérêt contribue à l’amélioration générale du pouvoir d’achat des Français. Il faut néanmoins préciser que la situation est bien différente dans les grandes villes comme Paris, Nice, Bordeaux et Lyon où les ménages détiennent un faible pouvoir d’achat immobilier par rapport à la moyenne nationale. D’autre part, une éventuelle remontée des taux, probablement au début du deuxième semestre 2019, pourrait changer l’équilibre entre l’offre et la demande. Cette hausse va entraîner une baisse des prix, notamment dans les zones les plus tendues. Selon les prévisions des experts du secteur, il n’y aurait pas grand-chose à craindre avant l’été 2019. D’ici là, le marché immobilier restera en excellente forme.