Bonne nouvelle pour ceux qui veulent investir dans l’achat d’un logement avant la fin de l’année : la hausse frénétique du prix de l’immobilier français semble s’être relativement calmée, et ce, dans la majorité des grandes villes françaises. Sur les trois derniers mois de 2018, une baisse a été constatée, un retournement de la tendance qui s’est même accélérée dans certaines localités. Même des villes comme Paris et Lyon accusent le coup Tout au long de l’année, du moins au cours des neuf premiers mois, la tendance des prix de l’immobilier en France était à la hausse. Important Mais au cours du dernier trimestre, ils ont accusé un léger recul. Le repli a été constaté même dans les villes qui ne sont pas vraiment coutumières du fait, comme Paris ou Lyon. Depuis le début de 2018, les prix dans la Capitale ont augmenté de +6,7 % par rapport à l’année dernière. Mais ils ont amorcé leur atterrissage entre octobre et décembre, avec une diminution minime, mais notable de -0,6 %. Le même phénomène est observé à Lyon où les prix ont connu une progression importante sur une année (+ 8,4 %), avant de régresser de - 1,7 % ces neuf dernières semaines. D’autres villes comme Reims ou Lille connaissent à peu près la même fortune. Dans la ville du champagne toutefois, la hausse annuelle (+2 %) est presque effacée par le recul qui a eu lieu au trimestre dernier (- 1,9 %). Une évolution disparate Quelques villes semblent avoir été épargnées par la vague de baisse du dernier trimestre, à commencer par Limoges qui continue de voir le prix des logements grimper de manière inéluctable. Important Une hausse de +9,3 % a été constatée depuis le début de l’année, mais sans aucune période d’accalmie pour contrebalancer. Même constat à Rennes où une progression de +11,3 % en rythme annuel a été enregistrée. Une baisse qui donne tout de même de l’espoir aux éventuels acheteurs Ce dernier trimestre, toutes villes confondues, les appartements ayant fait l’objet d’un compromis de vente ont vu leur prix moyen reculer de -0,6 %. Important Toutefois, les vendeurs n’accordent plus une très grande marge de négociation, malgré leur volonté de conclure rapidement la transaction. Mais cette baisse, combinée aux taux de crédit immobilier forts intéressants proposés par les banques, devrait suffire à relancer la demande.