Le prix de l’immobilier français, en particulier dans l’ancien, a affiché toute l’année une croissance marquée, mais hétérogène sur l’ensemble du territoire. Cependant, la vague de hausse semble s’être arrêtée, sauf en région parisienne où la formation d’une bulle financière a été évoquée par certains observateurs. Quoi qu’il en soit, une nouvelle flambée des prix en 2019 paraît très improbable. Les tendances en Île-de-France peuvent inciter à penser le contraire En Île-de-France, les prix de l’immobilier ancien n’ont cessé de grimper, conduisant quelques observateurs à évoquer la possibilité de l’apparition d’une « bulle financière ». Mais les notaires et les autres professionnels du secteur rejettent ce constat. Important Le marché est en effet en train de se rééquilibrer doucement en France, sauf en région parisienne. Toutefois, bien que l’évolution des prix dans la capitale et dans les départements voisins ne suive pas le même rythme que celle observée dans le reste du pays, parler de bulle financière serait encore inapproprié d’après ces analystes. Important Pourtant, les notaires, qui réfutent cet avis, prédisent une hausse supérieure à 5 % pour le dernier trimestre. Disparités entre les autres grandes villes françaises En cette fin d’année, l’évolution des prix n’est pas la même partout. Ainsi, Bordeaux connait pour la deuxième année consécutive une flambée des prix des appartements. À Saint-Étienne, ils sont en baisse dans le centre-ville et en hausse dans les périphéries. Quant à Bordeaux, si les prix évoluent de façon exponentielle, c’est surtout parce que la ville a gagné en notoriété grâce à la qualité de vie qu’elle offre. Mais le nombre de biens en vente a encore du mal à suivre la demande, ce qui entraîne la hausse des prix ainsi que celle des charges relatives aux transactions, en l’occurrence les frais de notaire. Les prix sont en train de baisser Dans le reste du territoire, les études de marché effectuées par les notaires démontrent une stabilisation des prix, voire même quelques baisses hétéroclites. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils estiment que l’usage de l’expression « bulle financière » semble disproportionné pour évoquer la situation actuelle. Important Par ailleurs, la raréfaction notable des transactions ne constitue pas un facteur favorable à l’apparition d’une bulle. Certes, les prix ont augmenté de 3 % lors du dernier trimestre, mais il s’agit d’une hausse logique au vu des dernières tendances constatées durant les trois mois précédents.