Pour les candidats à l’acquisition d’un bien immobilier, le recours au crédit bancaire est souvent incontournable. Mais sur un marché très large, dénicher l’offre la plus avantageuse et la mieux adaptée à ses besoins n’est pas tâche aisée. Dans ce contexte, les courtiers spécialisés en prêt logement jouent un rôle essentiel auprès des emprunteurs. Le courtier en crédit immobilier, un conseiller et un négociateur Selon Philippe Taboret, président de l’association professionnelle des intermédiaires en crédit, les services d’un courtier sont vivement recommandés lors de la recherche d’un emprunt immobilier. D’une part, ce professionnel a un devoir d’information et de conseil auprès des particuliers, pour s’assurer que ceux-ci disposent de tous les éléments nécessaires à une prise de décision fondée, et s’engagent ainsi en connaissance de cause. D’autre part, il négocie auprès des banques les conditions les plus avantageuses pour ses clients. En sa qualité de partenaire privilégié, et grâce au chiffre d’affaires qu’il représente pour les établissements prêteurs, il a un poids plus important qui lui permet d’obtenir des offres auxquelles un emprunteur seul ne peut accéder. Coût de l’intervention du courtier en crédit immobilier Important Faire appel à un courtier en crédit immobilier majore le coût du financement d’environ 1 % du capital souscrit. Toutefois, cette commission n’est due que si l’emprunteur signe pour l’une des propositions apportées par l’expert après négociation auprès des banques. D’après la loi, le paiement se fait uniquement au moment de la signature du contrat définitif chez le notaire. Pour l’acquéreur, l’accompagnement est donc gratuit, tout en lui permettant d’économiser du temps et de l’argent. Décrocher un bon taux de prêt ne suffit pas pour maximiser la réduction sur le coût du crédit, il faut également penser aux aides et subventions auxquelles l’emprunteur est potentiellement éligible, sans oublier l’indispensable assurance de prêt. Tous ces aspects requièrent des compétences spécifiques et la maîtrise d’une réglementation à l’évolution rapide. Pour Philippe Taboret, ce savoir-faire vaut largement les honoraires de 1 % appliqués.