Profitant de circonstances toujours favorables, le marché de l’immobilier devrait poursuivre sa croissance en 2017, sur le même rythme qu’en 2016. Des taux toujours attrayants À la faveur de la publication de son bilan annuel, le réseau immobilier Laforêt, qui regroupe 700 agences, pronostique pour 2017 un rythme de croissance du marché immobilier équivalent à celui de 2016. Le premier semestre s’annonce particulièrement prometteur, selon Yann Jehanno, directeur exécutif du réseau. Les acquéreurs devraient toujours être motivés par le maintien à un niveau très bas des taux d’intérêt, même si la tendance est à la hausse. La crainte d’une remontée devrait au contraire les inciter à franchir le pas rapidement. Le marché devrait également profiter de l’accroissement du pouvoir d’achat des Français. La baisse des taux d’intérêt et les ajustements de prix dans l’immobilier ont fait progresser leurs capacités financières de 26 % depuis 2012, avec une forte évolution en 2016. En termes de surface, cela représente en moyenne une pièce de plus. Depuis 2012, le coût des crédits immobiliers a été divisé par trois, passant de 4,5 % à 1,5 %, voire moins pour les meilleurs dossiers. Des primo-accédants très actifs En 2016, le nombre de transactions dans l’immobilier a grimpé de 12,8 % et on s’attend à dépasser les 840 000 transactions en un an. Du jamais vu depuis 2007. Paris a connu une augmentation de ses ventes de 13 %, comme en région, l’Île-de-France avoisinant entre autres les 11 %. La baisse des taux a surtout convaincu les primo-accédants, qui sont passés de 25 % à 40 % des transactions en 2016, après 36 % en 2015. Soit une progression continue depuis 2012. D’un autre côté, Yann Jehanno constate que les investisseurs et les secundo-accédants sont toujours les premiers acheteurs, avec 42 % des transactions, même si ce pourcentage baisse depuis 2012, où ils représentaient 60 % du marché. Les opérations d’achat-revente de biens immobiliers ont repris, poussées par le niveau bas des taux, la forte demande et la relative baisse des prix. Une dynamique de croissance donc sur le marché immobilier en 2017, que seule une violente poussée des taux pourrait contrarier.