Des surprises sur tous les plans : politique, économique et financier, ont marqué l’année 2016. Certaines plus importantes que d’autres. La production de pétrole des États-Unis a connu une telle augmentation, si bien qu’à l’automne 2014, l’OPEP a pensé que le marché pourrait retrouver son équilibre. Mais le pire survint, car les cours pétroliers ont subi un « effondrement spectaculaire ». Suite à cela, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole a pris des dispositions pour établir une limite conséquente de la production pétrolière américaine. En outre, l’OPEP a réussi à mettre d’autres pays, dont la Russie, de son côté pour faire partie de cette convention. Ainsi, depuis le mois de février 2016, les cours pétroliers semblent demeurer dans une tendance haussière plutôt pérenne, avec un dédoublement de leur prix. Ralentissement de l’économie européenne L’année 2016 a connu, pour l’ensemble de la zone euro, un bon commencement, étant donné que sa croissance a atteint les 2% pour les trois premiers mois. Mais dès l’arrivée du printemps, un ralentissement s’est fait sentir, ce qui a incité la banque centrale à rester sur ses gardes. Par ailleurs, le taux de chômage s’est stabilisé tout au long de l’année à un pourcentage n’excédant pas les 10%. C’est un exploit, étant donné que cela n’est plus arrivé depuis le printemps 2011. Progression de l’endettement dans tous les pays du monde En 2016, le taux d’endettement total excède les 280% du PIB. Le bilan effectué concerne aussi bien le secteur public que privé. C’est, en outre, le plus haut niveau d’endettement que l’on n’ait jamais connu jusqu’alors, et les pays avancés sont les plus concernés. Cette situation est appuyée par la faiblesse des taux d’intérêt. Pour le continent américain, l’année 2016 a déjà connu mieux comme commencement. En effet, le ralentissement de la croissance est une conséquence de nombreux paramètres, tels que les problèmes qui ont pesé sur le secteur manufacturier et celui du pétrole. Pour ce pays, même le climat a contribué à rendre la vie économique plus morose avec les difficultés de l’hiver. Puis, la faiblesse de la confiance de la population constitue aussi un paramètre à ne pas négliger. Un redressement de situation Vers la fin de l’année 2016, la situation semble finalement s’améliorer. Le taux d’endettement qui avait emprunté une courbe baissière va désormais remonter la pente vers la fin de la saison estivale. À noter que durant les six premiers mois de l’année, la chute des taux obligataires avait été soutenue par le « vote en faveur du Brexit », et que les élections qui se sont déroulées aux États-Unis ont assez rapidement actionné leur hausse. Sauf que cette progression a débuté prématurément, alors que les creux historiques des taux obligataires ne pouvaient trouver de justification dans le contexte économique du pays.