Immobilier : la crise du logement pénalise les jeunes

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 5 septembre 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le mardi 5 septembre 2023 17:20 par la Rédaction Meilleurtaux

L’immobilier résidentiel traverse actuellement une période délicate. Sur le marché du locatif, les jeunes peinent à se loger. Qu’ils poursuivent leurs études ou souhaitent être plus indépendants, la recherche d’un toit s’est transformée en un véritable parcours du combattant. D’après les résultats d’une étude récente d’OpinionWay pour la plateforme Wellow, nombreux sont ceux qui abandonnent leurs projets faute de logement adapté à leurs besoins et attentes.

Des propriétaires trop exigeants

Le sondage a été effectué auprès d’étudiants et de jeunes actifs de moins de 35 ans.

Important Pour la moitié des personnes interrogées, en plus de l’insuffisance de l’offre et des loyers élevés, les demandes des bailleurs sont trop « contraignantes ».

Les propriétaires exigent presque tous une caution parentale ou des garants pour les étudiants. Des conditions de revenus sont également parfois imposées pour ceux qui travaillent déjà. Par ailleurs, les caractéristiques et les durées des contrats ne conviennent pas toujours aux besoins et possibilités des candidats à la location.

Au vu de la situation actuelle et compte tenu de la demande qui ne risque pas de décélérer au cours des prochaines années,

Ceux qui veulent se lancer dans l’investissement locatif seront bien inspirés de se positionner sur des biens pouvant satisfaire les attentes de cette catégorie de la population.

Un obstacle aux études supérieures et à l’autonomie

Important La crise du logement impacte aussi bien la vie des jeunes que leurs projets d’avenir.

• Ainsi, 12 % des sondés qui souhaitent poursuivre leurs études dans une autre ville ou dans une autre région se voient contraints d’abandonner faute de trouver un logement.
• Pour les mêmes raisons, chez ceux qui font leur entrée dans la vie active, certains ont dû refuser une offre d’emploi intéressante (14 %) ou une formation (12 %).
• D’autres (31 %) ont été obligés de remettre leurs projets de devenir indépendants à plus tard ou de changer de métier (26 %).
• Un cinquième d’entre eux (20 %) est revenu au domicile familial.
• 22 % ont préféré choisir une profession qui leur permet d’équilibrer leurs rentrées d’argent avec leurs dépenses de logement.