Logement étudiant : quel type de bail proposer ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 4 octobre 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le jeudi 5 octobre 2023 16:00 par la Rédaction Meilleurtaux

Les étudiants constituent une cible particulière pour les propriétaires et les bailleurs. Généralement, ils optent pour une location meublée afin de ne pas avoir à investir dans l’ameublement. Outre la possibilité de leur proposer un bail classique, il existe des alternatives beaucoup mieux adaptées à leur situation spécifique.

Que choisir entre un bail mobilité et un bail étudiant ?

Vous vous êtes lancé dans un investissement locatif en résidence étudiante et vous vous demandez quel type de bail proposer ? Il est préférable de mettre en place un contrat adapté afin de trouver facilement un locataire.

ImportantEncadré par la loi Alur, le bail étudiant s’avère être le choix le plus approprié. Il est signé pour une période de neuf mois non modulables, ce qui correspond à une année universitaire. Pour le bailleur, l’avantage est de ne pas avoir à donner de préavis à la fin du contrat.

Pour le reste de l’année universitaire, qui coïncide généralement avec les vacances d’été, le bien peut être proposé en location saisonnière.

Il est nécessaire d’être inscrit dans un établissement supérieur pour être éligible à ce type de bail.

Plus souple, le bail mobilité est plus adapté aux besoins des étudiants. En effet, le propriétaire est libre de choisir la durée du bail avec un minimum d’un mois et un maximum de dix mois. En plus des étudiants, ce type de contrat conviendra de même aux salariés en mission temporaire, aux volontaires ou encore aux stagiaires.

Ce bail ne peut être renouvelé ni reconduit, ce qui évite également la contrainte d’un préavis. Le bail mobilité exclut toute forme de dépôt de garantie, à la différence d’un bail étudiant, mais il est possible de demander une garantie Visale.

Quel bail signer pour une colocation estudiantine ?

Il est tout à fait possible d’exiger la signature d’un bail étudiant dans le cadre d’une colocation. Les mêmes règles qu’en location individuelle s’appliquent à l’ensemble des colocataires.

Pour éviter les risques d’impayés, il est prudent d’y inclure une clause de solidarité. Ainsi, tous les étudiants inscrits dans le contrat de bail sont redevables en cas d’impayé de l’un d’eux.

Il est également envisageable de faire signer un bail individuel à chaque étudiant. Ce qui présente l’avantage de séduire plus de locataires, puisque ces derniers ne seront pas solidaires de leurs colocataires en cas de défaillance. Néanmoins, les risques d’impayés s’avèrent plus élevés pour le bailleur.

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