Déclin des crédits et chute des prix : l’impact sur l’immobilier

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 9 octobre 2023 .
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Publié le lundi 9 octobre 2023 09:55 par la Rédaction Meilleurtaux

Le secteur de l’immobilier est en proie à une crise sans précédent, principalement alimentée par les refus de prêts immobiliers, plongeant ainsi les prix dans une spirale descendante depuis deux ans. Alors que la propriété continue d’attirer, devenir propriétaire semble de plus en plus inatteignable pour de nombreux acheteurs.

L’analyse d’Immonot

L’enquête nationale d’Immonot d’août 2023 dresse un état des lieux du marché immobilier. Bien que le secteur montre une relative stabilité depuis le printemps, l’activité reste morose.

Les prévisions des négociateurs, autrefois optimistes en mai, se sont modérées, avec des régions affichant un calme presque total, sauf lorsque des biens à prix attractifs font leur apparition.

La principale raison de la chute des prix réside dans la réduction significative des crédits immobiliers, en recul de -45 % en un an, et ce, malgré l’utilisation croissante des comparateurs de crédit immobilier qui permettent d’éviter les refus.

De plus, avec des taux d’intérêt à long terme à 3 % et une inflation à 6 %, la situation économique échappe à la norme, maintenant ainsi la tendance à la baisse des prix immobiliers, avec de rares moments de répit.

Perspectives sur les prix

La proportion de négociateurs anticipant une chute des prix pour les logements a diminué de 78 % à 66 % en deux mois, tandis que 34 % estiment que les prix resteront stables et aucun ne table sur une hausse.

En ce qui concerne les terrains à bâtir, les chiffres demeurent relativement constants, avec 61 % prédisant une baisse, 36 % prévoyant une stabilité, et seulement 3 % une augmentation.

Important En raison de la tendance baissière du marché depuis plus d’un an, la majorité des notaires recommandent vivement la vente, avec 79 % en faveur des logements et 50 % pour les terrains.

Dans certains cas, 9 % continuent de recommander l’achat, principalement dans des régions où le marché a stabilisé ses prix et où la demande repart.

Pour les terrains à bâtir, bien que la proportion d'acquéreurs demeure significative, elle s’est légèrement contractée, passant de 33 % à 22 % par rapport à la dernière enquête, avec un grand nombre d’indécis, puisque le marché est difficile à prévoir à long terme.