Hausse plus modérée des taux immobiliers en ce mois d’octobre

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 26 octobre 2023 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le jeudi 26 octobre 2023 18:10 par la Rédaction Meilleurtaux

Les taux immobiliers poursuivent leur tendance haussière, mais le rythme ralentit un peu en ce mois d’octobre, selon le constat des professionnels du secteur. En effet, les hausses semblent être moins significatives (entre +0,1 % et +0,25 %) alors qu’auparavant celles-ci s’élevaient à +0,4 %.

Outre cela, ces derniers observent également une réouverture progressive des vannes du crédit par les banques. Néanmoins, il est encore difficile d’anticiper l’évolution de cette tendance dans les prochains mois.

Une hausse inférieure à +0,3 %

Entre les mois de septembre et octobre, la hausse est restée en dessous de +0,3 % (entre +0,1 % et +0,25 %). De fortes disparités existent toutefois entre les établissements bancaires : si la moyenne se situe à 4,4 % sur 20 ans, il est encore possible de trouver un taux largement inférieur à celle-ci (3,6 %), mais aussi des taux qui dépassent le 5 %.

La remontée des taux devrait donc se poursuivre, mais à un rythme plus modéré.

ImportantEn même temps, depuis la rentrée, les banques commencent à rouvrir progressivement les vannes de crédit : elles acceptent actuellement de financer certains dossiers considérés à risques (comme ceux demandant un financement à 110 %) et se montrent plus conciliantes avec les emprunteurs aux budgets assez modestes.

Les restrictions de l’octroi du prêt immobilier sont alors en train d’être levées, du moins partiellement.

Ce mouvement pourrait redynamiser le marché du crédit dans les prochains mois, d’autant plus que le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, s’est dit favorable à la création d’un prêt à taux bonifié et du desserrement des conditions d’accès au PTZ (prêt à taux zéro).

Aucun changement majeur attendu d’ici la fin de l’année

Les experts du crédit ont indiqué qu’une vraie relance des activités du crédit ne peut être espérée qu’en cas de baisse notable des prix immobiliers.

Selon leurs explications, à ce rythme, les taux pourraient atteindre 5 % d’ici la fin de l’année étant donné que la BCE maintient sa politique monétaire restrictive pour contrer l’inflation qui demeure toujours élevée.

Et les conditions strictes d’octroi de crédit fixées par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) rendent l’accès au financement immobilier difficile pour les ménages.

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