Crédit immobilier : des signes d’assouplissement redonnent de l’espoir

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 23 octobre 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le mardi 24 octobre 2023 09:54 par la Rédaction Meilleurtaux

Malgré une tendance constante à la hausse des taux immobiliers, un léger éclairci se profile à l’horizon dans le domaine du crédit immobilier. Les données récentes indiquent que la progression des taux est moins abrupte qu’auparavant, apportant ainsi une note d’optimisme aux emprunteurs potentiels. Cette évolution résulte de l’ajustement des politiques bancaires et de diverses variables économiques. Explications.

Taux immobiliers : une hausse modérée en octobre

Au cours des derniers mois, les taux des prêts immobiliers ont affiché une trajectoire constamment ascendante, mais une note d’optimisme commence à se dessiner. En ce mois d’octobre, les taux continuent leur progression, mais à un rythme sensiblement plus modéré.

Une analyse effectuée par un professionnel du secteur révèle que les banques ont relevé leurs barèmes d’environ +0,10 % à + 0,25 %, ce qui représente une hausse moins marquée par rapport aux augmentations enregistrées au cours des mois précédents, lesquelles pouvaient atteindre +0,40 %.

Toutefois, la prudence est de mise, car les experts s’accordent à dire que la remontée des taux n’a sans doute pas encore atteint son apogée. En effet, la récente hausse des taux d’usure et l’augmentation des taux directeurs par la Banque centrale européenne en septembre incitent les banques à revoir leurs grilles tarifaires afin de restaurer leurs marges.

Par ailleurs, le contexte actuel du marché immobilier en déclin est perçu comme présentant davantage de risques pour les institutions financières, les encourageant ainsi à pratiquer des taux d’intérêt plus élevés.

Les banques assouplissent leurs critères

Important Depuis mi-septembre, plusieurs banques ont graduellement révisé à la hausse le ratio prêt/valeur, ce qui signifie qu’elles sont disposées à octroyer des montants plus élevés par rapport à la valeur du bien.

De plus, certaines d’entre elles ont réintroduit des grilles de taux partielles qui étaient restées inutilisées pendant une année, tandis que d’autres ont supprimé des restrictions en place depuis dix mois, concernant les seuils de revenus minimum et les montants maximum financés.

Ces ajustements sont une réponse aux besoins évolutifs des emprunteurs et reflètent la volonté des banques de soutenir le secteur immobilier dans un contexte économique incertain.

Malgré ces assouplissements, les taux proposés aux emprunteurs aux revenus plus modestes demeurent relativement élevés.

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