Dans un contexte immobilier morose marqué par la montée des taux d’intérêt, certains Français aux revenus modestes ont réussi à accéder à la propriété en se tournant vers des régions où les biens immobiliers sont plus accessibles. Même si les biens dénichés présentent parfois des « défauts » ou que les projets prennent plus de temps, de nombreux acheteurs réussissent leur expérience de recherche et d’acquisition immobilières. Des options intéressantes loin des grandes métropoles En s’orientant vers des petites villes rurales, les jeunes aspirants propriétaires peuvent trouver des maisons d’une superficie tout à fait correcte. Et cela avec un budget qui ne leur aurait permis de ne s’offrir qu’un petit appartement dans les grandes villes, voire un studio dans la capitale, où les prix au mètre carré sont les plus élevés du pays. Une réhabilitation, notamment des améliorations sur le plan énergétique, est parfois nécessaire pour ces biens. Toutefois, les dispositifs d’aide dédiés à la réalisation de tels travaux sont nombreux. En économisant sur le prix d’achat et en sollicitant ces coups de pouce financiers, les nouveaux occupants peuvent remettre leur résidence en état et en réduire drastiquement la consommation d’énergie, sans faire exploser la facture. La construction, à condition d’être patient Les biens existants ne constituent pas la seule voie possible pour avoir sa propre maison. ImportantLa construction reste une option intéressante pour avoir un bien neuf conforme à ses attentes. Dans certains territoires, l’offre de terrains à bâtir est encore importante. Là encore, les futurs propriétaires peuvent combiner plusieurs sources de financement pour boucler leur budget : prêt immobilier classique, prêt à taux bonifié, prêt de la région… Avec l’accompagnement d’un courtier, et à condition de satisfaire aux critères d’endettement et d’apport personnel, il est plus facile de convaincre la banque de maximiser le montant accordé. Les emprunteurs peuvent ainsi réserver leur épargne pour l’aménagement extérieur et d’éventuelles dépenses imprévues. A retenir Face à la crise, des jeunes primo-accédants aux revenus modestes trouvent des régions abordables. Les biens en région sont plus accessibles, mais peuvent nécessiter des travaux de rénovation. La construction est également une option, mais la mise en œuvre du projet est plus longue.