Les prix des logements sont en repli depuis plusieurs mois les 10 plus grandes agglomérations tricolores. En novembre, les valeurs s’affichaient en baisse de 1,9 % sur un an, indique le dernier baromètre national de Meilleurs Agents. La capitale est particulièrement touchée avec une moyenne qui a perdu 0,7 % sur un mois en octobre, une situation inédite depuis 2009 au moment de la crise immobilière. Des prix en recul dans 8 des 11 plus grandes agglomérations tricolores Selon Meilleurs Agents, Les prix immobiliers parisiens ont chuté de 5,6 % en un an, faisant tomber la moyenne au mètre carré à 9 733 euros au 1er novembre. Ce constat confirme les conclusions de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), qui annonçait récemment Une décrue de 5,2 % de cet indicateur sur 12 mois glissants. Dans un communiqué, la plateforme digitale de l’immobilier explique que Les prix s’ajustent à un nouveau contexte marqué par la remontée des taux d’intérêt et la baisse de la demande qui en résulte. Pour attirer les acheteurs dans les grandes villes, les propriétaires sont contraints de revoir les exigences à la baisse. Important8 grandes agglomérations parmi les 11 du pays ont connu un essoufflement des prix des biens entre octobre et novembre 2023. Le mouvement est particulièrement marqué à Nantes, où la moyenne au mètre carré s’établit à 3 746 euros (-0,8 % sur un mois). À Lyon, les logements sont plus onéreux, à 4 932 euros par mètre carré, mais le ralentissement est plus contenu avec -0,5 %. C’est autant qu’à Marseille, mais les biens sont plus abordables dans la cité phocéenne, avec un mètre carré à 3 745 euros. À Strasbourg et à Rennes, les acquéreurs n’ont gagné que 0,3 % sur les prix, qui s’élèvent à 3 978 euros et 4 012 euros respectivement. Des conditions de marché plus favorables aux acheteurs dans les prochains mois Bien que l’Île-de-France ait connu une relative stabilité depuis la fin de la crise sanitaire, les prix dégringolent désormais sur toute la région. Comme on pouvait s’y attendre, les départements auparavant les plus inaccessibles ont enregistré les baisses les plus significatives. En un an, les appartements situés dans les Hauts-de-Seine se sont dépréciés de 4,7 %, et se vendent désormais à 6 897 euros le mètre carré. Un scénario similaire est observé dans le Val-de-Marne (-3,4 % ; 5 387 euros) et en Seine-Saint-Denis (-2,6 % ; 4 336 euros). Les prochains mois pourraient être favorables aux candidats à l’accession à la propriété. En effet, ImportantLes professionnels du marché anticipant une poursuite de la tendance baissière en raison des taux d’intérêt élevés et de la stagnation des revenus des ménages, qui freinent la demande. Pour Meilleurs Agents, Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin du premier trimestre 2024 au minimum, avec la possibilité d’une reprise saisonnière. Il est à noter que seuls les départements à forte proportion de résidences secondaires, en particulier sur le littoral ou en montagne, continuent d’enregistrer une augmentation de leurs prix. Des exceptions sont cependant relevées, à savoir les départements qui comptent une proportion importante de résidences secondaires, notamment en montagne ou sur les zones côtières. À retenir Les prix de l’immobilier en France sont en repli, notamment dans les grandes villes. Le mouvement est dû à la baisse de la demande dans un contexte de taux d’intérêt élevés et de pouvoir d’achat dégradé des ménages. Les professionnels du marché anticipent une poursuite de la tendance baissière dans les prochains mois.