Après une période de hausse continue des prix, le marché de l’immobilier ancien fait face à une accalmie salutaire. Les chiffres confirment une nette décélération, voire une tendance baissière. Certains experts évoquent même une correction à hauteur de 10 % à 12 % pour compenser l’augmentation des taux d’intérêt. Comment expliquer ce phénomène ? Où les baisses sont-elles les plus marquées ? Le marché de l’immobilier ancien montre des signes d’essoufflement ImportantAprès des années de dynamisme croissant, les prix de l’immobilier ancien semblent enfin toucher terre. Chiffres à l’appui : les prix ont amorcé une descente vertigineuse au cours du premier trimestre, avec une baisse moyenne de 0,5 % en France, selon les données de Meilleurs Agents. Il faut dire que le resserrement douloureux de l’accès au crédit immobilier pour les ménages les plus modestes n’aide en rien à maintenir les prix à flot, avec des taux dépassant les 3 % depuis mars 2023. Si Nice, Strasbourg et Lille parviennent encore à résister, les villes de Bordeaux, Marseille, Toulouse et Lyon ont par contre entamé une correction assez sensible au cours des trois premiers mois de l’année, avec des reculs allant jusqu’à -3,3 % pour la ville des Gaules. Le marché immobilier de la Côte d’Azur, quant à lui, ne semble pas ralentir, porté par les investisseurs locaux ainsi que les étrangers qui continuent d’affluer et d’injecter des capitaux dans la région. Si vous cherchez la solution la plus adaptée pour financer votre projet, la simulation de prêt immobilier est l'outil parfait pour vous aider à prendre une décision éclairée. Celle-ci vous permettra d'évaluer votre capacité d'emprunt, de comparer les différentes offres de crédit disponibles et de personnaliser les paramètres de votre prêt pour obtenir des mensualités avantageuses. Le marché de l’immobilier en pleine restructuration Le marché de l’immobilier ancien continue de souffrir d’une décélération des prix, avec une chute de -40 % de la production de prêts immobiliers par rapport à l’an dernier, selon la Banque de France. Cette tendance à la baisse devrait se poursuivre dans les mois à venir, en raison de la diminution du pouvoir d’achat des acquéreurs et de l’attrition du marché du crédit. Toutefois, un effondrement des prix de l’immobilier n’est pas à craindre, étant donné que la demande reste toujours supérieure à la production de logements neufs. À retenir L’immobilier ancien en France connaît une décélération de ses prix, voire une tendance baissière, avec une correction attendue de -10 % à -12 %. Les villes de Bordeaux, Marseille, Toulouse et Lyon ont subi une baisse prononcée. En revanche, à Nice, Strasbourg et Lille, les prix continuent de résister.