L’année 2022 a marqué un retournement des prix immobiliers en France, avec une baisse amorcée pour les appartements, selon Century 21. Cependant, la tendance est moins tranchée aujourd’hui. Bien que certains prix aient diminué, le marché immobilier présente des disparités régionales. La hausse des taux d’emprunt complique la situation pour de nombreux acquéreurs qui se trouvent confrontés à un dilemme : acheter un bien de taille plus réduite ou revoir leur localisation. Cette situation se traduit par une baisse des transactions et des délais de vente prolongés. Les vendeurs s’adaptent à une demande en baisse et à des prix en fluctuation Les vendeurs doivent faire face à une baisse de la demande et des prix dans certaines régions. En Île-de-France, les prix des maisons ont diminué de 3,9 % et ceux des appartements de 4,2 % sur une année. ImportantMalgré cela, ces baisses ne suffisent pas à relancer l’activité, avec une chute de 18,2 % des transactions pour les appartements et une baisse de 11 % pour les maisons. Les acquéreurs franciliens, primo-accédants ou non, doivent ainsi renoncer à quelques mètres carrés, tandis que les délais de vente s’allongent. D’autres régions comme la Bretagne résistent à la tendance baissière, car la demande reste forte. La nécessité d’une correction significative des prix pour dynamiser le marché ImportantPour que le marché immobilier reparte véritablement, une correction des prix de l’ordre de 10 % à 12 % est nécessaire dans certaines régions afin de rendre les biens plus accessibles aux acheteurs. Cependant, selon Charles Marinakis, le président de Century 21 France, une telle correction n’est pas attendue cette année . Charles Marinakis Les estimations tablent plutôt sur une baisse de 5 à 7 % dans certains départements pour 2023. Ainsi, il faudra faire preuve de patience, car la reprise du marché immobilier sera progressive. Malgré les défis actuels, des opportunités d’investissement subsistent, notamment dans les régions où la demande dépasse l’offre. Il est important pour les acquéreurs de rester attentifs aux fluctuations du marché et d’adapter leurs stratégies en conséquence. A retenir La hausse des taux d’emprunt complique l’achat pour de nombreux ménages. Les vendeurs s’adaptent à une demande en baisse. Les prix ont diminué en Île-de-France, mais cela ne relance pas l’activité. Une correction significative des prix serait nécessaire pour dynamiser le marché, mais elle n’est pas attendue cette année. Malgré tout, des opportunités d’investissement subsistent dans les régions où la demande dépasse l’offre.