Prix immobilier : de fortes disparités entre les arrondissements de Paris

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 28 juillet 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le samedi 29 juillet 2023 09:09 par la Rédaction Meilleurtaux

Une récente étude réalisée par l’agence immobilière Hosman, dont les résultats ont été publiés en juin 2023, apporte un éclairage pertinent sur l’évolution des prix de l’immobilier à Paris. Celle-ci s’est basée sur une analyse approfondie de 24 677 biens, révélant ainsi de fortes disparités entre les différents arrondissements de la capitale. En effet, certains secteurs ont enregistré une baisse significative de leurs prix, tandis que d’autres semblent faire preuve de résistance face à ces fluctuations.

Les arrondissements abordables sont les plus touchés par la baisse des prix

Selon cette étude, les prix immobiliers à Paris se sont contractés de -3,1 % depuis mars, avec un repli plus prononcé dans les arrondissements habituellement considérés comme « abordables », tels que le 19e (-8,9 %) et le 20e (-5,8 %). Dans le 15e, la baisse atteint même -10,2 %, avec un prix moyen de 11 077 euros/m².

Les prix reculent modérément dans les arrondissements haut de gamme

Les quartiers plus onéreux de Paris semblent moins impactés. Dans le 9e arrondissement, la diminution est de seulement -0,75 %, avec un prix moyen de 12 192 euros/m².

Le 10e et le 11e affichent respectivement des réductions de -1,4 % (10 464 euros/m²) et de -1,4 % (11 345 euros/m²).

Seul le 4e voit une baisse plus marquée de -5 % à 15 024 euros/m².

Stabilité dans les arrondissements hautement cotés

Les arrondissements prestigieux de Paris, tels que le 1er, le 2e et le 6e, n’ont pas encore été entraînés dans le phénomène et affichent des valeurs comprises entre 13 000 et 17 500 euros/m². Le 16e connaît une légère dépréciation de seulement -0,5 %, avec un prix moyen de 12 823 euros/m².

Cette différence entre les arrondissements abordables et haut de gamme est liée à plusieurs facteurs.

ImportantDans les arrondissements moins chers, la perte de pouvoir d’achat immobilier affecte davantage les prix, poussant les vendeurs à ajuster leurs tarifs pour attirer les acquéreurs. De plus, la fluidité du marché est plus importante dans les quartiers huppés, ce qui retarde l’impact de la diminution des prix.

Les personnes en quête d’un bien immobilier à Paris devront prendre en compte ces paramètres lors de leurs recherches. Alors que les arrondissements moins chers offrent des opportunités d’achat à des prix plus abordables, les secteurs haut de gamme maintiennent leur prestige et restent stables malgré la tendance globale à la baisse des prix.

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La rédaction Meilleurtaux