Les sites d’annonces immobilières constituent un baromètre en temps réel pour analyser le marché. En se basant sur l’évolution des publications du site Bien'ici, la rareté des logements en location est flagrante. Seulement 14 % des annonces sont des logements à louer Opter pour un investissement locatif constitue aujourd’hui un placement sécurisé. En effet, les biens à louer disponibles sur le marché sont de plus en plus rares. Cela démontre une forte tension du marché locatif. En effet, seuls 14 % des annonces publiées sur le site Bien'ici concernent des maisons ou des appartements à louer. Au cours des années précédentes, la proportion des logements proposés à la location oscillait plutôt autour de 25 %. Comparé à la période qui a précédé la crise sanitaire liée à la Covid-19, le nombre de logements à louer recule de 30 %. Parallèlement, la demande suit la tendance inverse, puisque la plateforme d’annonce en enregistre 5 % en plus en un an. Cela occasionne ainsi une hausse annuelle de la tension locative estimée à 9 %. Les studios et les deux-pièces sont les plus difficiles à trouver avec un recul de 40 % des annonces par rapport à la période pré-Covid. Les facteurs qui contribuent à la hausse de la tension locative Important La hausse du taux du crédit immobilier actuel contribue en partie à la hausse de la tension locative. En effet, lorsque les primo-accédants qui souhaitent obtenir un prêt se heurtent à un refus de la banque, ils demeurent locataires et privilégient généralement la stabilité. Cette sédentarité pèse considérablement sur l’offre, car moins de biens se libèrent. Ainsi, pour le réseau Orpi, La baisse des biens en location se traduit par un recul de 20 % des mandats enregistrés. Cette baisse des mandats est plus importante dans certaines grandes villes comme Marseille (-65 %) ou Montpellier (-86 %). L’autre facteur qui contribue à la diminution des biens disponibles à la location est la frilosité des propriétaires. En effet, l’encadrement des loyers en vigueur dans les grandes métropoles ne permet pas d’augmenter le loyer à leur guise. Il faut en effet se référer à un loyer de référence fixé par la préfecture, et celui-ci ne correspond pas forcément au niveau de l’inflation. Certains préfèrent alors réaliser des plus-values à la vente. A retenir Les annonces immobilières actuelles démontrent une forte tension locative. La hausse du taux de crédit contribue à la baisse des biens disponibles en location.