La plupart de ceux qui envisagent de faire l’acquisition d’une résidence principale doivent recourir à un emprunt bancaire. Mais depuis quelque temps, il est devenu difficile d’accéder au crédit immobilier en raison de la hausse des taux d’intérêt et au resserrement des conditions d’octroi. En effet, les banques exigent jusqu’à 35 % d’apport personnel — soit plus d’un tiers du prix d’achat du bien — aux futurs acquéreurs immobiliers. Ceci complique les tâches de ces derniers étant donné qu’il n’est pas facile de trouver une telle somme, notamment pour les ménages aux revenus modestes. Ils sont ainsi obligés de recourir à différentes solutions : demander un coup de pouce aux parents, emprunter de l’argent aux proches, etc. Une hausse de plus +60 % de l’apport personnel exigé en un an L’apport personnel exigé aux primo accédants a enregistré une hausse de plus de +60 % en un an, selon le constat des agences immobilières. Cette forte augmentation est liée au renchérissement du coût du crédit immobilier suite à la remontée des taux d’intérêt. ImportantLes futurs acquéreurs doivent ainsi justifier qu’il dispose plus d’un tiers du prix d’achat du bien, s’ils souhaitent obtenir un accord de prêt. Afin de pouvoir réunir une telle somme, ils peuvent entre autres : puiser dans leur épargne (livrets réglementés, assurance vie, PER, PEA, PEE, etc.) ; demander un coup de pouce à la famille (donation des parents, emprunt…) ; recourir au PTZ en complément du crédit classique… En ce qui concerne les donations des parents, un enfant peut bénéficier jusqu’à 263 730 euros si ces deux parents acceptent chacun de lui faire un don d’argent. À noter qu’un abattement de 100 000 euros s’applique tous les 15 ans sur la donation des parents. Renoncer à quelques mètres carrés Face aux difficultés d’accès au crédit, la plupart des acquéreurs choisissent de revoir à la baisse la superficie des biens convoités. Ainsi, selon les chiffres des professionnels du secteur, entre début 2020 et juin 2023, la superficie des biens achetés a reculé de 25 m² en moyenne. A retenir Les banques exigent désormais un apport personnel de 35 % pour accorder un prêt immobilier. Parmi les solutions disponibles pour réunir une telle somme figurent la donation des parents, l’emprunt auprès de la famille et le recours au PTZ en complément du crédit classique.