La période actuelle est marquée par l’inflation, laquelle s’est d’abord illustrée par la flambée des coûts des énergies. Aujourd’hui, elle s’est généralisée et concerne aussi le prix de la pierre. À l’instar de nombreux pays d’Europe, la Belgique n’a pas échappé à l’envolée des prix. Cependant, le marché immobilier reste dynamique, et les acheteurs sont toujours au rendez-vous. Est-il toujours intéressant d’investir dans la pierre ? L’immobilier est une valeur refuge. Mais dans un contexte où l’inflation met à mal les finances des ménages, est-il raisonnable d’investir dans la pierre, plus particulièrement dans une résidence principale, sachant que celle-ci ne présentera pas de retour sur investissement ? Après le premier confinement, la tendance était d’acheter une nouvelle propriété, plus spacieuse et, si possible, avec un extérieur. Les biens disponibles sur le marché partaient ainsi à une vitesse impressionnante. Mais depuis, cette fièvre acheteuse est retombée, surtout que constituer un budget pour un tel projet est devenu très compliqué. Tout d’abord, en raison de la flambée des prix. En seulement une année, le prix moyen d’une maison a augmenté de 24 000 euros. ImportantOutre l’inflation et le contexte économique d’après-crise, cette hausse s’explique aussi par le fait que la demande est forte alors que l’offre se contracte. Pour entrer un peu plus dans les détails, en 2022, le prix dans les Flandres a progressé de 6,7 % et celui dans la Wallonie de 4,7 %. Dans la capitale, la hausse a été moins marquante, de l’ordre de 1,6 %. Ensuite, les banques ont rendu plus difficile l’accès au prêt immobilier. Les taux sont repartis à la hausse et les organismes de crédit exigent désormais un apport personnel conséquent. ImportantDe ce fait, bon nombre de jeunes acheteurs (d’une trentaine d’années) se retrouvent exclus du marché du crédit immo. La location présente aussi son lot de difficultés L’accès à la propriété se complique donc en Belgique, mais la location n’en est pas moins ardue. L’inflation s’est également répercutée sur les loyers. Depuis septembre dernier, pour louer à Bruxelles, il faut disposer d’au moins 1 000 euros par mois, et ce, juste pour le loyer. À retenir La Belgique aussi connait un emballement des prix de l’immobilier. Les taux des prêts immobiliers remontent et les organismes de crédit sont plus exigeants. L’inflation a également impacté les loyers.