Immobilier locatif : état des lieux du marché à Paris et sa banlieue

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 3 avril 2023 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le lundi 3 avril 2023 09:11 par la Rédaction Meilleurtaux

Le marché locatif immobilier à Paris et dans sa banlieue a été marqué par la pandémie, l’inflation et les nouvelles contraintes imposées aux propriétaires. La start-up LocService, qui se spécialise dans la location entre particuliers, a effectué une étude sur l’évolution des prix des locations en Ile-de-France. Les résultats diffèrent des prévisions.

Loyers quasi stables à Paris et en baisse en région parisienne

À Paris, le loyer moyen, toutes charges comprises, pour une surface moyenne de 30,1 m² est de 1 102 euros, soit 36,6/m².

La situation actuelle sur le marché de la location dans le parc privé en Ile-de-France est caractérisée par une certaine stabilité,

Selon LocService.

En effet, le loyer n’a pratiquement pas augmenté cette année par rapport à l’année dernière. Les facteurs qui expliquent ce constat sont notamment le dispositif de contrôle des loyers en zones tendues et des propriétaires qui sont forcés d’adapter les loyers à la situation économique des locataires.

Important Les prix sont même à la baisse en région parisienne avec un loyer moyen, toutes charges comprises, de 954 euros (24,8 €/m²) soit 5 % de moins en un an. Dans la petite couronne, le loyer moyen est de 25,22 €/m² et dans la grande couronne, il est de 19,38 €/m².

Des disparités entre Paris et la banlieue

L’étude a quand même relevé des disparités entre Paris, sa proche banlieue et sa banlieue lointaine. Par exemple, le loyer moyen pour un 3 pièces est de 1 863 € à Paris, de 1 325 € en banlieue proche et de 1 053 € en banlieue lointaine.

Louer à Paris reste donc onéreux par rapport à la province, avec des loyers au mètre carré qui y sont 168 % plus chers. Les écarts de prix se creusent entre Paris, la petite et la grande couronne, à mesure que la surface augmente.

Pour autant, la capitale reste la plus recherchée par les locataires avec 38 % des demandes contre 29 % l’an dernier, suivie des villes de Nanterre et Meaux. L'investissement locatif y reste intéressant.