Le dispositif de plafonnement n’empêche pas les loyers d’augmenter

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 1 août 2023 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mercredi 2 août 2023 09:10 par la Rédaction Meilleurtaux

Malgré la mise en place du dispositif de plafonnement, les loyers continuent de s’envoler dans les grandes métropoles françaises. En effet, les prix de location enregistrent des hausses affolantes. Une étude réalisée par la proptech PriceHubble a révélé une augmentation allant jusqu’à +6,5 % en seulement un an pour les studios. Le plafonnement de l’Indice de référence des loyers (IRL) n’a donc pas eu l’effet escompté sur la maîtrise des coûts de location.

Une hausse multifactorielle conjuguée à la pénurie de logements disponibles

Dans les grandes métropoles françaises, l’investissement locatif ne connaît pas la crise. En effet, une étude réalisée par PriceHubble révèle que la hausse des loyers des studios au sein des villes analysées dépasse l’IRL fixé par l’État à 3,5 %. Le plafonnement de cette valeur ayant été reconduit le 28 juin dernier.

Habituellement, l’IRL est indexé sur le prix à la consommation hors coût du tabac et de la location. À Paris, par exemple, le loyer des studios a augmenté de +6,5 %, tandis qu’à Brest et à Nice, il a bondi respectivement de +6,2 % et +6,6 %.

L’ascension fulgurante du montant des loyers s’explique en premier lieu par la rareté des logements. La tension locative exerce une pression à la hausse sur les prix.

L’étude fait également état d’une méconnaissance de l’encadrement, ou pour certains propriétaires, d’un dépassement intentionnel de la limite imposée.

Certaines augmentations sont dues à l’explosion des charges, et non du loyer net. Enfin, l’arrivée de nouveaux biens, qui ne sont pas soumis au plafond, pèse sur le loyer médian.

Une hausse qui affecte les étudiants et les jeunes actifs

ImportantEn se focalisant sur les studios, PriceHubble met en évidence le problème qui pèse sur les étudiants et les jeunes actifs, qui sont les principaux locataires de ces biens. La surface habitable augmente certes en moyenne de 1 m², passant de 22 m² à 23 m² à Paris en l’espace d’un an, mais dans un contexte d’inflation, cette hausse est difficile à supporter.

Les logements de deux pièces ou plus n’ont pas fait l’objet de l’étude de marché relatée ici. Néanmoins, les analystes savent que le montant de leur loyer est plus conforme à la limite imposée par le gouvernement.