En 2020, malgré une baisse des ventes attribuée à la pandémie de Covid-19 et ses répercussions sur l’économie, les prix immobiliers ont continué à grimper, notamment dans les grandes métropoles. Sans surprise, Paris reste la ville où la pierre coute le plus cher, mais d’autres communes franciliennes et de province figurent en bonne place sur le classement. Trois villes franciliennes en tête du classement Fin 2020, les acheteurs devaient débourser en moyenne 3 553 euros par mètre carré. Mais ce chiffre cache de fortes disparités, car dans certaines villes, il est nettement plus élevé. ImportantC’est le cas de Paris, que la plateforme SeLoger place en tête de son classement des villes où les prix de l’immobilier atteignent des records. D’après l’étude, Il faut prévoir 10 683 euros par mètre carré pour s’offrir un bien dans la capitale, et jusqu’à 16 000 euros dans les secteurs les plus demandés. Sur un an, les logements parisiens se sont donc appréciés de 5,7 % et en 25 ans, les prix ont enregistré une croissance de 400 %. Deux villes franciliennes occupent les deux autres marches du podium. Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), dont la population est la plus importante après Paris au sein de la région, affiche un prix au mètre carré de 9 063 euros, en hausse de 4,3 % sur un an. Elle est suivie par Montreuil (Seine-Saint-Denis), où le mètre carré se vend autour de 6 876 euros (+10,4 % sur un an). Grâce à l’assouplissement des règles du HCSF en matière de taux d’endettement et de la durée de prêt, ainsi que l’attractivité des taux d’intérêt, la capacité d’emprunt des ménages augmente, compensant partiellement ces prix élevés. Saint-Denis à la dernière place du classement Lyon se retrouve au quatrième rang de ce top 10 avec un prix au mètre carré de 5 652 euros. Annecy et Bordeaux ne sont pas très loin, les logements s’y négociant respectivement à 5 243 euros et 5 023 euros par mètre carré. Dans les autres villes de plus de 100 000 habitants, la moyenne se situe en dessous de 5 000 euros. Aux septième, huitième et neuvième places figurent Nice, Nantes et Aix-en-Provence. Dans la capitale de la Côte d’Azur, le mètre carré est proposé à 4 485 euros, tandis que du côté de « La belle endormie » et au cœur de la métropole nantaise, il se situe à un peu plus de 4 100 euros (précisément 4 123 euros et 4 151 euros). ImportantSaint-Denis apparait à la dernière ligne du tableau avec un prix au mètre carré de 3 973 euros. Pour autant, l’écart est notable par rapport aux dix métropoles pratiquant les prix immobiliers les plus faibles. Par exemple, par rapport à la moyenne relevée au Havre, la différence est de 43,8 %.