La nouvelle année démarre sous les meilleurs auspices pour le marché de l’immobilier. En effet, les taux d’emprunt poursuivent leur tendance baissière tandis que les taux d’usure remontent. L’allègement des conditions d’octroi de crédit devrait permettre à de nombreux Français de concrétiser leurs projets de vie. Associé à l’augmentation du taux d’endettement maximal à 35 %, cela pourrait contribuer à la relance du secteur immobilier. Les Français pourront s’endetter moins cher et sur une durée plus longue En dépit de la crise et du lot de difficultés qu’il a engendrées, le secteur immobilier s’est montré plus résilient que prévu en 2020. Selon les chiffres avancés par un spécialiste, 980 000 transactions ont été enregistrées l’année dernière, contre 1,2 million un an plus tôt. Même si le dynamisme du marché du prêt immobilier a été préservé, les différents professionnels du secteur ont toutefois vu leur stock d’affaires nouvelles fondre de -20 %. Important Heureusement, 2021 débute avec deux bonnes nouvelles. D’une part, la diminution du taux de crédit en particulier pour les prêts de longue durée (sur 20 et 25 ans) et l’assouplissement des recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) notamment avec la remontée du taux d’endettement maximal à 35 % donnent l’opportunité aux Français de s’endetter jusqu’à 27 ans maximum (contre 25 ans auparavant). D’autre part, ils peuvent aussi tirer profit de la hausse du taux d’usure (taux maximum au-delà duquel une banque n’est pas autorisée à prêter) depuis le début de l’année, notamment sur les emprunts contractés sur 10 à 20 ans. Selon le spécialiste du secteur, Ces nouveaux changements permettent à la filière d’affronter les trois premiers mois de l’année avec sérénité. D’autant plus qu’avec le repli global des taux d’emprunt sur un an, les Français peuvent espérer un financement plus important qu’en 2020. Il souligne que Ces mesures rassurantes ne masqueront pas les problèmes de pénalisation des profils à risques et le pessimisme de certains ménages qui pourront reporter voire abandonner leurs projets d’acquisition ». Toutefois, il reste confiant en l’avenir. Une conjoncture favorable au maintien du dynamisme de l’activité Malgré la pandémie, la vie des Français évolue (mariages, naissances, évolutions professionnelles…). Et cela nécessite inévitablement de nouveaux projets d’acquisition immobilière. Il existe une frange de la population qui participe aussi à la bonne marche de l’activité. Ce sont les personnes âgées qui sont enclines à vendre leur bien immobilier au fil de leur vieillesse. Le spécialiste du secteur tient compte de tous ces paramètres pour tabler sur une poursuite du dynamisme du marché.