Le moins que l’on puisse dire, c’est que la crise sanitaire a eu un effet inattendu sur le marché de l’immobilier en France. Au lieu d’être paralysé ou, du moins, affaibli par la crise, le secteur a connu une dynamique sans précédent, laissant entrevoir le franchissement d’un nouveau cap en ce qui concerne le nombre de transactions. Les priorités ont changé L’immobilier a toujours eu un grand pouvoir d’attraction sur les ménages français. Mais le phénomène s’est exacerbé depuis l’apparition de la pandémie et les épisodes de confinement. Rester cloitrés dans les appartements exigus des grandes villes a amené de nombreux Français à revoir leurs critères de choix en matière de logement. Dès lors, les villes moyennes disposant d’un cadre verdoyant et arborant une offre spécialement composée de maisons individuelles (avec espace extérieur si possible) font l’objet de toutes les convoitises. Poussés par ces nouvelles envies, les aspirants à la propriété n’ont pas voulu trop attendre pour concrétiser leur projet immobilier. En effet, le temps semble jouer contre eux puisque dans les villes tant convoitées, du fait de ce succès soudain, les prix continuent de grimper dangereusement. Il faut également profiter de la capacité d’emprunt qui, pour l’instant, reste stable puisque les taux affichés par les organismes de financement sont encore relativement bas. Parlant d’effet d’aubaine lors de l’emballement du marché après le premier confinement, les observateurs ont constaté que l’engouement des Français pour la pierre ne s’est pas essoufflé. Aujourd’hui, les analystes valident l’hypothèse selon laquelle le volume de transactions pourrait atteindre un nouveau record d’ici la fin de l’année . Pour l’heure, sur une année glissante (d’octobre 2020 à octobre 2021), le nombre de ventes conclues affiche déjà un niveau inédit. Légère méforme en 2020 Jusqu’ici, l’année du record de nombre de transactions reste 2019. Cette année-là, selon les chiffres officiels communiqués, il s’est conclu environ 1 068 000 ventes. L’année d’après, un léger tassement a été constaté, les transactions recensées étaient alors passées à 1 024 000, soit 4 % de moins qu’en 2019. Mais aujourd’hui, la donne a de nouveau changé et les observateurs pensent que cette année sera du même acabit que 2019. Il se pourrait même qu’elle soit encore meilleure.