Excédés par les mesures anti-covid en vigueur dans leurs pays, les étrangers fortunés se ruent vers Dubaï pour échapper à ces restrictions. Ce phénomène contribue à redynamiser le marché de l’immobilier de prestige dans cet émirat du Golfe, notamment celui des luxueuses villas de l’île artificielle de Palm Jumeirah. Disposant de budgets colossaux, ces acquéreurs s’intéressent à de vastes propriétés, idéalement avec un parcours de golf. Rien que pour le mois d’avril, le nombre de villas vendues sur cette île en forme de palmier s’élève à 81, alors que sur l’ensemble de l’année 2020, ceci s’est limité à 54. La plupart de ces propriétés valent plus de 2 millions d’euros. Des prix d’achat pouvant aller jusqu’à 25 millions d’euros Les professionnels de l’immobilier à Dubaï ont indiqué que ces somptueuses propriétés n’ont pas trouvé preneurs depuis plusieurs années. Important Mais la levée des restrictions depuis fin 2020 a changé la donne : de nombreux riches étrangers choisissent de s’y établir afin d’échapper aux confinements. Ces derniers veulent ainsi acquérir une résidence principale à Dubaï et n’hésitent pas à affecter des budgets faramineux à leurs projets immobiliers. En effet, les prix d’achat peuvent aller jusqu’à 25 millions d’euros pour certains biens très haut de gamme situés sur Palm Jumeirah. Ceux qui rêvent de s’installer dans cet émirat du Golfe peuvent trouver des offres qui correspondent à leurs envies, vu que l’offre immobilière y est plus que suffisante. Il est d’ailleurs possible de financer le projet avec un emprunt immobilier, et pour trouver la meilleure solution de prêt et accéder à des conditions avantageuses, l’accompagnement d’un courtier est recommandé. Le marché des appartements peine à redémarrer À la différence du marché des luxueuses villas, celui des appartements peine à redémarrer. De nombreux biens restent encore vacants dans les tours imposantes de Dubaï. Les experts financiers se déclarent néanmoins optimistes face à la forte demande stimulée par des taux d’emprunt intéressants et les effets de la pandémie sur le comportement des acheteurs immobiliers. D’autant plus qu’il est maintenant plus facile d’obtenir un statut de résident, sans parler du fait que les étrangers peuvent désormais créer leurs propres entreprises.