À l’approche du 31 octobre, date fixée par le gouvernement du Royaume-Uni pour quitter définitivement l’Union européenne, le marché immobilier explose avec une hausse de 6,1 % entre août 2018 et août 2019. Vendeurs et acheteurs britanniques s’empressent de conclure leurs transactions immobilières avant cette échéance par peur de ce qui pourrait survenir après le Brexit. L’offre et la demande augmentent depuis début août En général, l’été n’est pas une période privilégiée par les ménages britanniques pour procéder à un achat immobilier. Important Et pourtant, de nombreux aspirants propriétaires se dépêchent actuellement de réaliser leurs projets après avoir été réticents ou hésitants pendant près d’un an. En effet, la majorité des potentiels acquéreurs n’ont pas osé franchir le pas jusqu’en juillet dernier. Les ventes immobilières dans la capitale ont même baissé de 4 % sur un an. Cependant, le marché est reparti au début de ce mois, dynamisé par la baisse des prix (-1 % entre juillet et août) et par la faiblesse des taux d’emprunt. Il est d’ailleurs possible de trouver des conditions de prêt très avantageux en effectuant une simulation prêt immobilier en ligne. La concurrence rude qui sévit sur le marché du crédit immobilier profite aux futurs acquéreurs. Le contexte est aussi favorisé par l’incertitude de l’après-Brexit. L’empressement des vendeurs à finaliser les transactions avant fin octobre élargit la marge de négociation même si les prix affichés ont légèrement augmenté (+ 1,2 %) par rapport à ceux de l’année dernière à la même période. Des perspectives d’avenir incertaines pour l’immobilier après le Brexit Selon les prédictions des experts, le Royaume-Uni devrait enregistrer un ralentissement de sa croissance après le Brexit, entraînant une hausse du chômage et une baisse générale du pouvoir d’achat. L’avenir reste ainsi incertain pour l’immobilier et les autres secteurs, d’autant plus que le gouvernement table sur plusieurs années de négociations avec les partenaires commerciaux avant de pouvoir trouver des accords pouvant permettre de relancer la croissance économique. Les scénarios envisagés jusqu’ici ne présagent rien de bon. Et au bout du compte, le secteur immobilier britannique pourrait considérablement chuter après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.