L’organisation LCA (Les Constructeurs Aménageurs) a constaté une amélioration des ventes de maisons individuelles lors du second trimestre 2019. La disparition prochaine du dispositif éco-PTZ dans les zones B2 et C explique en partie cet engouement pour les maisons neuves. C’est surement la dernière occasion de bénéficier de ce crédit gratuit et d’avoir les moyens de s’offrir un logement neuf. Un regain de forme qui risque de ne pas durer Faute de moyens, beaucoup de ménages, surtout les plus modestes, se sont naturellement tournés vers les logements collectifs lorsqu’ils se sont lancés dans leur projet immobilier. Ceux qui disposent d’un revenu plus conséquent se positionnaient sur les maisons anciennes, plus abordables à l’achat, mais avec des travaux à prévoir. Mais grâce à l’éco-PTZ et aux autres aides au logement fournies par le gouvernement, l’accès au neuf n’était plus réservé aux plus aisés. Les bénéficiaires du prêt à taux zéro ont pu se positionner sur les maisons individuelles neuves. Sauf que le gouvernement a annoncé la fin des aides ainsi que la redéfinition des zones éligibles à l’éco-PTZ. Important Ce dernier devrait disparaitre des zones B2 et C dites « détendues » d’ici l’année prochaine. Pour l’instant, cette décision n’est pas encore entérinée, mais elle explique le rebond constaté sur le marché de la maison neuve au cours du second trimestre. En effet, les ventes de maisons neuves ont progressé de +11 % par rapport à l’année dernière à la même époque. Le marché devrait observer le même dynamisme, et terminer l'année sur une hausse des nombres de transactions comprise entre +2 % et +5 %. Mais l’embellie pourrait être éphémère si la suppression du dispositif PTZ venait à être actée. En effet, privés de ce coup de pouce financier, de nombreux primo-accédants devront revoir leur ambition à la baisse. Les seuls vrais prétendants seront les secundo-accédants qui pourront prétendre à un prêt relais pour financer leur achat. Les ventes de maisons en lotissement ont reculé Il est important de noter que la progression des ventes de maisons ne concerne que les maisons isolées, c’est-à-dire ne faisant pas partie d’un projet immobilier. Dans ce secteur, toujours par rapport au deuxième trimestre 2018, le marché a plutôt accusé un recul.