Le marché immobilier se porte à merveille selon la FNAIM

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 7 octobre 2019 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le lundi 7 octobre 2019 10:43 par la Rédaction Meilleurtaux

Le marché immobilier affiche une forte croissance, selon un récent rapport de la FNAIM. Preuve de cette bonne santé : le nombre de transactions continue de s'accroître pour atteindre 1 017 000 unités vendues à la fin du premier semestre 2019. Les ventes demeurent donc soutenues malgré la flambée incessante des prix, lesquels ont bondi de +3,9 % dans la région francilienne et de +2,8 % sur le reste du territoire.

La faiblesse des taux d’emprunt booste le marché des logements

Encouragés par la faiblesse des taux d’emprunt, les Français se ruent sur l’immobilier. En effet, emprunter n’a jamais été aussi bon marché.

Dans ce marché très concurrentiel, les banques n’hésitent plus à pratiquer des taux d’intérêt dérisoires pour attirer les clients. Et se montrent même plus souples sur leurs conditions d’octroi (aucun apport personnel, rallonge de la durée de remboursement, etc.). Tout cela contribue à dynamiser le marché des logements.

Important Par ailleurs, un certain nombre de Français choisissent de placer leurs économies dans la pierre, convaincus que l’investissement immobilier est moins risqué que les autres formes de placement.

Et alors que les créances immobilières s’accumulent, le taux d’endettement des ménages continue de s’alourdir.

Le marché de l’ancien plus dynamique que celui du neuf

La croissance du marché concerne tout particulièrement les logements anciens : la demande reste forte, notamment dans les grandes métropoles, et la hausse constante des prix ne décourage pas pour autant les acheteurs potentiels.

En revanche, celui du neuf se porte moins bien : le nombre de constructions de maisons stagne. La réforme des dispositifs d’aide comme la loi Denormandie et la loi Pinel n’est pas étrangère à ce ralentissement.

En effet, le gouvernement souhaite redynamiser les centres anciens des villes moyennes et recentrer les aides sur les zones les plus tendues.

Autre explication plausible : les maires ne sont pas trop enthousiastes à délivrer des permis de construire à l’approche des élections municipales (prévues se tenir en 2020).

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