Les courtiers en prêt immobilier annoncent depuis le début du mois de mars la baisse des taux d’emprunt appliqués par les organismes prêteurs. Les souscripteurs, notamment les clients premium, peuvent profiter de taux très avantageux pour le financement de leurs projets. Cette nouvelle baisse s’explique par la réelle volonté des banques d’atteindre leurs objectifs commerciaux, en dépit des problèmes socioéconomiques actuels. Les professionnels du crédit immobilier se heurtent en effet aux réticences des ménages à s’endetter pour l’acquisition ou l’aménagement de leurs logements. Le précédent record dépassé Les barèmes affichés par les établissements bancaires dépassent le précédent record établi en octobre 2016. Les taux de crédit immobilier moyens observés actuellement par les spécialistes du courtage en crédit sont nettement inférieurs à ce record (1,40 % sur 15 ans, 1,60 % sur 20 ans et 1,90 % sur 25 ans). Chez Meilleurtaux.com, pour un prêt sur 15 ans, le taux moyen est de 1,35 %. Il est de 1,55 % sur 20 ans et de 1,75 % sur 25 ans. Il va sans dire que les conditions appliquées diffèrent d’une banque à l’autre et en fonction du profil de l’emprunteur. Les meilleurs profils peuvent bénéficier d’un taux encore plus bas pouvant aller jusqu’à 0,55 % pour un crédit sur 10 ans, 0,80 % sur 15 ans et 1 % sur 20 ans. Quoi qu’il en soit, la révision à la baisse des taux d’intérêt demeure le moyen privilégié par les banques pour attirer de nouveaux clients. Important D’ailleurs, cette tendance est la suite logique de la diminution du taux de référence OAT 10 ans. Quelle tendance pour les mois à venir ? Selon les estimations des experts du secteur, « La tendance baissière va se poursuivre. La stabilisation des taux directeurs de la BCE permet aux banques de maintenir leurs marges tout en proposant des crédits à des taux particulièrement bas ». De son côté, notre responsable de la communication, Maël Bernier prévoit des taux avantageux pour les emprunteurs, du moins durant le premier semestre 2019. Les hausses prévues, et redoutées, pour les premiers mois de 2019 n’auront donc finalement pas lieu.